Les Maccoy, tome 5 :  Le trèfle et l’agneau – Alexiane Thill

Les Maccoy, tome 5 :  Le trèfle et l’agneau – Alexiane Thill

Titre : Les Maccoy, tome 5 :  Le trèfle et l’agneau

Auteur : Alexiane Thill 

Edition : Hugo New Romance

Genre : New Romance

Pages : 500

Parution : 8 septembre 2022

Les Maccoy, tome 5 :  Le trèfle et l’agneau – Alexiane Thill Les Maccoy, tome 5 :  Le trèfle et l’agneau – Alexiane Thill

Pendant près de trente ans, Lachlan O ´Connor a été le garant de l’ordre en Écosse, le défenseur du Code auquel les clans se soumettent pour éviter que les conflits ne dégénèrent en bain de sang.

Mais alors que l’affrontement entre Campbell et MacLeod s’intensifie, le Trèfle doit admettre qu’il est dépassé par les événements. Son autorité remise en question, il voit l’œuvre de sa vie au bord de l’effondrement. Et ça, c’est sans compter un nouveau problème qui vient s’ajouter à la longue liste de ceux qu’il doit gérer : le retour de Megan MacCoy à Édimbourg…


Megan a laissé le système clanique et son titre derrière elle pour offrir à sa fille Catherine une vie stable. Mais quand son passé la rattrape jusqu’à Londres, elle n’a pas d’autre choix pour protéger sa famille que de se tourner vers Lachlan, dans l’espoir qu’il lui vienne une nouvelle fois en aide afin de disparaître.

Cependant, ces retrouvailles rouvrent de nombreuses blessures, et déclenchent une série de conséquences que ni Megan ni Lachlan n’auraient pu anticiper. Alors que l’Écosse vacille au bord du chaos, échapperont ils au pire ?

Les Maccoy, tome 5 :  Le trèfle et l’agneau – Alexiane Thill

Cette fois, je n’ai pas attendu avant de me plonger dans ce cinquième tome des MacCoy. J’avais tellement envie et hâte de me replonger en Écosse dans cet univers clanique moderne. Sans surprise, c’est à nouveau un coup de cœur. J’ai souvent peur de me lasser quand il y a beaucoup de tomes dans une saga. Mais Alexianne Thill à ce pouvoir de toujours m’emporter dans ses histoires.

Cette fois, nous allons en découvrir un peu plus sur Lachlan et Megan. Megan, dont on a vaguement entendu parler dans les tomes précédents, la sœur fantôme du clan MacCoy, celle qui a quitté l’univers clanique, l’aînée de la fratrie.

J’étais vraiment très curieuse d’en savoir plus sur ces deux personnages et je suis vraiment ravie d’en avoir appris plus sur eux.

Megan a quitté l’Écosse quinze ans auparavant, elle était enceinte d’un peintre anglais, ce qui a été très mal vu par son père. C’était elle qui devait prendre sa place, devenir la cheffe de clan, elle a été formée toute son enfance pour ça. Elle a alors décidé de tout quitter, c’est à l’enterrement de ses parents que tout a empirés. Son frère Caleb, nouveau laird MacCoy l’a officiellement reniée, elle ne devait plus remettre un pied en Écosse sous peine d’exécution.

Mais à l’heure actuelle, elle n’a plus réellement le choix, son passé la rattrapée dans la vie tranquille qu’elle menait à Londres avec sa fille. Des hommes sont venus l’attaquer chez elle en pleine nuit, ils en avaient après elle et sa fille. Heureusement, Megan a gardé certains réflexes acquis par son entraînement et a réussi à s’en sortir. C’est blessée, avec sa fille Catherine apeurée, qu’elle fait ses valises pour retrouver Lachlan O ´Connor, le trèfle, le seul à pouvoir les aider. Pour la première fois, elle remet les pieds en Écosse, bouleversant sa vie, celle de sa fille et celle de Lachlan…

Je ne veux pas vivre dans un monde où les héros sont des monstres.

Quelle merveille ce livre, encore une fois, il m’a happé, bluffé, Alexianne Thill maîtrise le suspens avec brio, j’ai été épatée.

Il y a tellement de choses dans ce livre, au-delà de l’action et du suspens, nous découvrons deux personnages qui nous ont tous intrigués depuis le début de l’histoire.

Lachlan, le trèfle, l’Irlandais, celui qui règne sur le monde des clans avec une main de fer. Lui qui n’a pourtant rien à voir avec cet univers, mais qui souhaite par-dessus tout amener de la bienveillance. Dans ce tome, on découvre son passé, j’étais très loin de m’imaginer ce qu’il avait vécu. Mais quand on apprend ce qu’il a traversé, on comprend son engagement au sein des clans, son envie de meilleur, son envie de bienveillance, que tous ces combats cessent. Mais on voit aussi que ces combats l’épuisent, qu’il n’en peut plus, ce que je n’aurais jamais imaginé.

J’avais peur de ne pas aimer ce personnage, mais il est parfaitement à l’image de ce qu’on a aperçu depuis les premiers tomes : droit, loyal et fidèle, quel homme… On ne peut qu’être touché par cet homme, être touché par ses idéaux d’un monde meilleur, parce que c’est pour ça qu’il se bat depuis tant d’années.

D’ailleurs, on pourrait dire la même chose de Megan, l’aînée des MacCoy a beaucoup de valeurs. Elle est contre la violence, la barbarie et tout ce qui va avec l’univers des clans écossais. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle avait tout quitté pour élever sa fille loin de ce monde. Megan m’a impressionnée, elle porte le surnom de l’agneau, mais pour moi, elle a tout d’une lionne. Elle ne laisse personne faire du mal à sa fille, quitte à tuer de ses mains ce qui tentent de lui faire du mal. Sa fille, c’est out pour elle, tout ce qu’elle fait, c’est pour Catherine, toutes les décisions qu’elle prend sont en fonction d’elle.

Pourtant, la relation entre la mère et la fille n’est pas toujours facile. Catherine est dans un âge compliqué, l’adolescence, le manque de communication, les barrières qu’elle dresse depuis le divorce de ses parents. Mais malgré tout ça, avec les épreuves qu’elles vont traverser, c’est l’amour qui ressort de tout ça.

Megan incarne un reflet de ce que je désespère d’atteindre un jour. Une égale dans mes idéaux, dans la détermination. Elle me comprend. J’envie son courage, l’amour qu’elle est capable de donner sans même en avoir conscience, la sérénité qu’elle réussit à partager autour d’elle par sa simple présence.

Ici, la romance est vraiment au second plan, ce que j’ai beaucoup aimé. Je ne lis pas cette saga pour y retrouver de la romance et du hot à chaque page. C’est bien plus fort que ça, cette saga est tellement bien construite qu’on peut facilement se passer de romance. Mais elle est bien là, elle arrive tout doucement, elle prend son temps. Megan et Lachlan se ressemblent énormément, ils ont plus ou moins les mêmes failles, ce même sentiment de solitude. Alors cette romance très slow-burn leur convient parfaitement. On ressent leur amour, bien avant qu’il se lance, mais j’ai trouvé ça parfaitement adapté, je n’aurais pas vu mieux, c’est juste parfait, vrai, sincère, fort et beau.

J’ai trouvé que dans ce tome, il était beaucoup question d’amour et de famille, j’ai beaucoup aimé. C’est un peu de lumière parmi les ombres qui planent au-dessus du clan MacCoy.

Parce que dans ce tome, il y a encore une grande partie d’ombre, les menaces planent, les attaquent pleuvent, même jusqu’à Londres. Il y a encore énormément de rebondissements, les événements s’enchaînent à une vitesse effrénée ce qui nous tient en haleine du début jusqu’à la fin. D’ailleurs, cette fin… L’auteure nous a habitué à finir les précédents tomes sur des gros cliffhangers, mais celui-ci dépasse les autres… Je suis vraiment impatiente de savoir comment cette situation va se terminer. Heureusement, le prochain tome (et dernier, je ne suis pas prête, ça, c’est sûr), sort dans peu de temps.

Si vous n’avez pas encore commencé cette saga, n’attendez plus, lancez vous, elle est absolument incroyable. Chaque tome est différent, tous les personnages sont très emblématiques, prenant et bluffant.

J’ai déjà envie de retourner sur Inchkeith. Je veux m’empiffrer de toats au saumon, contempler l’aurore après avoir assisté à la tombée du crépuscule, avoir la cage thoracique qui vibre au son des cornemuses et des tambours…


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois