Not a Saint Danielle Lori

Not a Saint Danielle Lori
Résumé :L’aimer, c’est trahir son clan

Nicolas Russo. Le nouveau prince de la mafia new-yorkaise, le jeune loup qui fait trembler les clans rivaux. Sombre, magnétique, il est capable d’abattre un homme de sang-froid au beau milieu d’une réunion de famille… et il va bientôt entrer dans celle d’Elena. Elle s’est toujours méfiée de celui qui aurait dû être son fiancé ; en tant que fille aînée du clan Abelli, leur union était tout indiquée, mais son père ne lui a pas pardonné le scandale qu’elle a provoqué quelques mois plus tôt. Alors, Nicolas va épouser sa sœur – qui, elle, en aime un autre. Au fond, c’est aussi bien : dans un milieu où les règlements de comptes émaillent le quotidien, qui voudrait se lier à celui qui gouverne ? Oui, Elena en est convaincue, c’est mieux ainsi et elle va pouvoir regagner le respect de son clan et de son père. Pour cela, il faut juste qu’elle évite de croiser le regard d’acier de Nicolas. Un regard qui réveille en elle une passion dévorante, bien plus dangereuse que ce monde violent dans lequel elle a grandi…
Mon avis :Encore une histoire de mafia, mon challenge avance doucement, mais sûrement et je commence à cerner les codes du genre, qui finalement n’est qu’un juste milieu entre les convenances de la romance historiques et le mystère des romances à suspense. Tout au long de mon marathon, j’ai lu des pépites, j’ai lu des catastrophes… et j’ai lu « Not a Saint ».
Sincèrement, même si les choses sont très claires dès le début, j’ai eu du mal avec le délire « je dois épouser ta sœur, mais c’est toi que je chauffe ». À la rigueur, ouvrez les guillemets, prenez des pincettes, dites le en chuchotant : venant de la part du type, Nicolas, c’est audible, dans la mesure où le dernier mot lui revient et il peut faire le choix de changer de sœur, si tel est son souhait (en sachant qu’il n’en émet jamais l’hypothèse)… Bref, il est dans le kiff « deux pour le prix d’une », ce qui pour moi est catastrophe dans la construction de la romance, comment peux-tu y croire ? Je m’égare, ce n’est pas le sujet.Le sujet c’est l’indignation de cette partie de chat entre beauf et future belle-sœur, de la part du type : « OK », MAAAAAAAAAAAIS de la part de la sœur ? Elena, meuuuuf, tiens toi ! Il va devenir ton beau-frère, le père de tes nièces/neveux, tu fais quoi là ? Elle m’a halluciné. La scène de la piscine ? Maaaaaaaaaaaaman la scène de la piscine, grand n'imp ! Forcément, sister hood/sororité à fond chez moi, même si, même siiiiiiiiiiiii… on sait... impossible d’encadrer l’héroïne. J’ai déjà eu l’occasion de le dire sur le blog, pour moi une romance se mesure à la qualité de son héroïne…
Bon.
Le trope de départ qui m’agace forcément ça annonce une lecture compliquée… et bien pas tant que ça, je suis une lectrice paradoxale, je râle, je n’adhère pas, mais je lis avec plaisir. Après, je n’ai pas kiffé, l’héroïne avec qui je n’accroche pas, forcement ça commence mal, mais surtout, surtout, je n’accroche pas, parce que je trouve que l’autrice n’apporte rien d’orignal, et surtout elle dérape en slut-shaming trop souvent, notamment quand il est question d’explicité le surnom "douce Abelli".
Cela dit, dans sa romance, l’autrice aborde d’une certaine manière, la valeur de la virginité. En effet, ici les héroïnes, Elena et sa soeur, décident de s’accorder le droit de disposer de leurs corps et de le partager avec celui de leur choix. L’une d’entre elles se fera prendre… et l’autre aussi, mais chaque chose en son temps. En attendant d’être prise, elle est considérée comme pure, alors qu’on parle de scandale pour l’autre. OK, l’autrice gère sa démonstration. Là, où ça dérape selon moi, c’est avec la réaction du héros. Bien tenté de faire d'Elena, son amante (sans jamais remettre en question son mariage) dans le plus grand des calmes, comme si une fois la barrière de l'hymen tombée, Elena n’avait plus le même rang. Ce qui correspond à une réalité que je mesure, mais ça me gêne que ce comportement ne soit pas davantage critiqué, ni pas l’héroïne (dont les neurones sont chauffés par les hormones, tant elle est malléable, je ne vois pas d’autres raisons qui justifient qu’elle ne lui pète par le nez), ni par un personnage secondaire présent pour sermonner le héros.
C’est dommage. 
Les infos : Date de parution : 01/07/2022Editeur : Editions HarlequinCollection : &HNb. de page : 522 pagesPrix : 6,99€Achat sur Harlequin.fr
Au plaisir.Not a Saint Danielle Lori

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois