De pierre et d’os, Bérengère Cournut

Bonjour tout le monde !! 🤗

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler d’une de mes lectures de la semaine dernière. Pour ceux qui me suivent sur Instagram, vous avez probablement déjà vu cette lecture en story. Lors d’une des soirées club lecture où je vais tous les mois, le bibliothécaire nous a parlé de ce roman qu’il avait énormément aimé. J’ai décidé de l’emprunter car la couverture est magnifique. De plus, ça change complètement des lectures que je fais actuellement.

Résumé :

De pierre et d’os, Bérengère Cournut

Auteur : Bérengère Cournut

Genre : Contemporain

Édition : Le Tripode

Année : 2019

Nombre de pages : 256 pages

Une nuit, la banquise se fracture et sépare une jeune femme de sa famille. Uqsuralik se retrouve livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Si elle veut survivre, elle doit avancer à la rencontre d’autres êtres vivants. Commence alors, dans des conditions extrêmes, une errance au sein de l’espace arctique, peuplé d’hommes, d’animaux et d’esprits.

Mon avis :

Tout commence lorsque Uqsuralik, une jeune femme, se retrouve piégée sur un pan de la banquise qui s’est détachée de son foyer. S’ensuit alors pour cette Inuit un voyage dans le milieu de la survie. Cette lutte pour la survie sera d’assez courte durée car rapidement elle se rattachera à d’autres Inuits afin d’y recréer sa famille.

En voyant le synopsis de départ, j’avais peur que ça soit une histoire triste ou une quête de sa famille. Finalement pas du tout, nous sommes immergés dans l’Arctique en compagnie des coutumes, des croyances et des esprits locaux des Inuits. Le texte est peuplé de poèmes, d’odes aux esprits, et de métaphores sur la vie liées à leur rapport à l’inexplicable. Cette partie là m’a bien plu. Dans mon édition, il y avait à la fin un cahier de photographies, c’était sympa de voir les Inuits dans leurs habits traditionnels et leur vie.

Je ne connaissais pas du tout l’auteur Bérengère Cournut donc c’est pour moi une découverte de son écriture. Je ne peux pas la cantonner à ce roman car ici l’écriture est froide. Le récit est saccadé, martelé et se limite au factuel. Aucune description des paysages, des lieux, des habits, des visages et des corps des personnages. Rien, seulement des faits, un état de ce qui est avec des chapitres très courts.
Il n’y avait pas non plus une description des émotions et des sentiments. Seuls les besoins primaires, manger, dormir, se reproduire et avoir un toit, sont évoqués. C’est sûr qu’ils ne vivent pas dans le superflu car avec un phoque, outre la nourriture ils réutilisent tout, mais les émotions sont universelles et j’aurai aimé les avoir. Nous passons notre temps entre la chasse, la famine, les mouvements d’un peuple à un autre tout en ne connaissant pas les noms des personnes. Il y a juste quelques femmes qui ressortent du lot mais trop peu à mon goût.

J’ai discuté de ce roman avec une lectrice de mon blog qui me disait qu’elle avait adoré parce que ça lui faisait penser à un conte. Je comprends l’idée mais pour moi il n’y avait pas vraiment de « magie », c’était vraiment du terre-à-terre malgré les esprits et les croyances. Il me manquait du ressenti, des émotions, de la joie, de la colère. C’est assez plat finalement et je suis restée neutre lors de ma lecture.

L’histoire se déroule sur plusieurs années, toute une vie en fait donc j’ai apprécié ce déroulement du temps même si impossible de dire précisément à quel moment chaque action a lieu. Les sujets abordés sont assez variés : l’accouchement, la famine, devenir une femme en tant qu’Inuit, se faire sa place dans ce cycle qu’est la vie Inuit cadencée par les périodes d’hiver. Dit comme ça, on pourrait croire qu’il y avait les ingrédients parfaits pour me plaire mais non.

Je ne sais pas si je suis passée à côté de l’histoire ou si je n’ai simplement pas été réceptive. Pourtant les critiques de ce roman sont bonnes. Je me suis un peu forcée à le terminer car je voulais avoir un avis le plus complet possible et pour en faire un retour au prochain club lecture de ce vendredi. Je n’en garderai pas un souvenir impérissable.

De pierre et d’os est un roman sur les Inuits, il suit la vie d’une toute jeune femme Uqsuralik dans son quotidien en Arctique. Nous voguons entre la quête de nourriture, ses croyances, et la construction d’une famille. Il y avait beaucoup d’éléments pour me plaire mais cette absence de descriptions des paysages et d’émotion m’a déroutée. Sans mauvais jeu de mots, ce livre m’a laissée de glace.

Et vous, vous avez lu ce livre ? Si vous avez aimé n’hésitez pas à me dire tout cela dans les commentaires pour que nous puissions en discuter car j’aimerai justement comprendre à côté de quoi je suis passée. ⬇

Je vous souhaite une excellente journée et je vous dis à bientôt sur le blog 🦉

Laure


wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois