Northanger Abbey

Northanger Abbey

Autrice: Jane Austen

Edition: Haute Ville

Genre: Romance

Pages: 524

Description: Par sa gaucherie, ses rêveries naïves et son engouement pour les vieux châteaux, Catherine Morland semble loin des modèles de vertu. Mais si cette jeune Bovary délicatement british n’a rien d’une héroïne, c’est que Jane Austen s’amuse ! Et nous emporte, d’une plume malicieuse, d’un bout à l’autre du plus moderne des romans austeniens.

Hello à tous !

On se retrouve aujourd’hui pour parler de la lecture de mon deuxième Jane Austen. La première fois, j’avais lu Orgueil et préjugés qu’on ne présente plus et cela était en 2017. J’ai donc voulu en découvrir un autre et j’ai un petit coup de gueule à passer avant de donner mon avis.

Quelques lignes ci-dessus, je vous ai mis le résumé que j’ai trouvé sur Babelio et qui résume assez bien le livre. Malheureusement ce n’est pas du tout le résumé qui se trouvait sur la version du livre que j’ai acheté. En l’occurrence il s’agissait de celle aux éditions Haute Ville dont je vous ai inséré la couverture. A titre de comparaison, voici ce que j’ai pu y trouver :

« A dix-sept ans, Catherine Morland est férue de romans gothiques. Lors d’un voyage à Bath, elle fait la rencontre de Henry Tilney et de sa famille qui l’invitent à séjourner dans un mystérieux manoir. L’imagination débordante de la jeune fille va la mener au-delà de ses rêves en la guidant vers l’âge adulte et l’amour ».

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais les deux résumés sont franchement différents. Ni une ni deux, comprenant que j’allais avoir le droit à un manoir mystérieux, je me suis précipitée sur ce nouvel Austen qui me donnait envie.

Hélas… ce résumé est complètement biaisé. Sur 300 pages, l’aspect « manoir mystérieux » n’est présent qu’une quinzaine de pages, au mieux. Cela m’a donc gâché la lecture puisque mes attentes n’ont pas été comblées sur ce point là. Alors que si j’avais eu un résumé comme celui trouvé sur Babelio, j’aurais appréhendé cette lecture d’une façon tout à fait différente.

Miss Morland, nul n’a de l’intelligence des femmes une plus haute opinion que moi… D’après moi, la nature leur en a tant prodigué qu’elles ne jugent jamais nécessaire d’en employer plus de la moitié.

Malgré tout, si je mets de côté cette déception, ce livre a des aspects très drôles ironiques. On retrouve très bien la plume d’Austen de ce côté là. Dès le début la pauvre Catherine en prend pour son grade en étant décrite comme tout sauf une héroïne de roman. Jane se moque de ses propres écrits et de ceux de son époque avec beaucoup de dérision. De plus, pour un livre publié en 1817 je le trouve très féministe sur certains passages et j’ai adoré. Jane Austen avait bien compris le féminisme il y a 200ans, bien plus que certaines femmes aujourd’hui !

Bref, je ne peux pas dire qu’il s’agisse d’une mauvaise lecture mais ma découverte a véritablement été ternie par les promesses contenues dans la quatrième de couverture des éditions Haut Ville, c’est dommage.

Note : 6.5/10

éé

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois