Obsèques à la carte

Nouvelle lecture en catégorie Blanche pour le PAI 2020.
Les tranches de vie et états d’âme d’une mère de famille qui ouvre sa boutique dans un domaine un peu particulier, ça vous dit ? C’est justement ce qu’Amélia Pacifico nous raconte dans Obsèques à la Carte.

Obsèques à la carte

310 pages – Auto-Édition – Broché – E-Book (08/2020)

Ce qu’il en est :
Depuis un an, Lila ne digère pas le décès de son père et les funérailles catastrophiques qui ont suivi. Elle a donc décidé d’ouvrir sa boutique pour accompagner les gens de leur vivant dans les démarches, afin d’éviter des décisions difficiles et pas toujours appropriées des proches.

On fait connaissance avec Lila chez son psy, puis on la suit dans son quotidien : la famille, l’ouverture de sa boutique, et des personnages hauts en couleur comme potentiels clients. Chacun son caractère et ses petits problèmes, mais Lila fait front et avance à sa façon. Elle rencontre Aglaë, une pétillante octogénaire qui colore sa vie de manière inattendue. Puis les différents protagonistes défilent dans la boutique avec un point commun : leur côté loufoque.
Entre des situations cocasses, des portraits parfois un peu caricaturaux mais qui prêtent souvent à sourire, une famille finalement assez classique et une touche d’émotion (vu la boutique, il fallait bien ça !) on passe un vrai bon moment de lecture. On a réellement envie de savoir comment Lila se dépatouille de ces quiproquos et situations diverses.

La plume d’Amélia Pacifico est agréable, et le contexte du roman est clairement documenté, notamment quand elle explique les alternatives à la crémation.
Mais définitivement altruiste et empathique, Lila semble pourtant trop lisse, trop « parfaite ». Et sa façon de toujours trouver une pirouette pour remédier au problème, en plus de lasser, manque de vraisemblance. De plus, certains personnages comme son mari auraient pu être plus présents, alors que d’autres le sont et n’apportent finalement pas grand chose.
Je crois simplement que l’histoire m’a laissée sur ma faim : après les péripéties de la jeune entrepreneuse qui doit aussi assurer une vie de famille, je m’attendais à un final qui n’existe pas. Il me manque quelque chose, le récit a un goût d’inachevé. C’est dommage après une lecture récréative comme celle-ci.

Site officiel du PAI : https://www.prixdesauteursinconnus.com/

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois