Cruelle diablesse

Cruelle diablesse

Auteure: Serena Valentino

Edition: Hachette

Genre: Conte revisité

Parution: 2020

Pages: 280

Description: Cruella d’Enfer incarne la figure du mal par excellence : elle a du style, de l’esprit, elle est impitoyable et… sans doute maudite.
De son enfance solitaire à ses choix vestimentaires discutables, en passant par son accident de voiture fatidique (comment l’oublier ? ), Cruella vous dira tout dans ses fabuleuses mémoires – les mémoires d’une femme condamnée par un destin tragique.
Même les méchants les plus diaboliques ont eu des amis, ont connu l’amour et surtout, ont nourri des rêves. Pour Cruella, c’est l’heure de vous révéler les siens…

Hello à tous !

Je reviens vous parler de ma dernière lecture. Techniquement il s’agit du septième tome de la saga des Villains. Pourtant… je trouve qu’il sort un petit peu de la saga pour différentes raisons que je vais vous expliquer.

Dans un premier temps, je peux vous assurer que même si vous n’avez lu aucun des tomes précédents, vous pouvez lire Cruelle diablesse indépendamment. Contrairement aux autres qui étaient tous liés et qui doivent impérativement se lire dans l’ordre, celui-là peut-être lu seul. Il y a une toute petite référence à la saga mais cela ne vous empêchera en rien de comprendre l’histoire.

En plus de cela, le changement le plus visible est que ce tome est écrit à la première personne. Finalement c’est Cruella elle-même qui nous raconte son histoire, rien de moins ! Alors que dans les tomes précédents, tout était écrit à la troisième personne. J’ai trouvé ce changement très rafraichissant car nous avons vraiment l’impression de tout voir par les yeux de Cruella. Malgré tout, même si elle nous raconte tout de son point de vue, le lecteur comprend beaucoup de choses qu’elle-même ne souhaite pas voir. Cela amène un double niveau de lecture que j’ai trouvé vraiment très intéressant pour comprendre les intentions du personnage.

Avant de lire le roman, j’ai regardé à nouveau Les 101 dalmatiens que je n’avais pas revu depuis très très longtemps. Et là, révélation : j’adore Cruella ! Malgré son envie de se faire un manteau en peau de chiots (chacun ses défauts, soyez indulgents…), je la trouve absolument hilarante. Et Serena Valentino a vraiment su retranscrire son caractère snob et méprisant, pourtant je l’adore !

Finalement son destin aurait pu être tout autre mais les évènements n’ont jamais vraiment joué en sa faveur, ce qui l’a fait devenir comme nous la connaissons. Comme d’habitude, l’auteure arrive à créer un passé qui explique chaque détail physique ou psychologique du personnage tout en restant cohérente. Et si vous vous souvenez bien, Cruella est l’une des rares méchantes de Disney à ne finir ni morte ni punie. Serena Valentino a trouvé comment finissait l’histoire…

Hormis Cruella, un autre personnage est également beaucoup mis en avant : Anita. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit autant présente dans le récit mais elle a eu une grande importance dans l’histoire de Cruella. On en apprend énormément sur sa vie, ses origines et son caractère.

Finalement l’histoire de Cruella est plutôt triste. On y parle de deuil, de relation toxique, d’amour et d’amitié même si ces deux dernières notions ne sont jamais vraiment comprises par Cruella. Bref ! Je vous recommande vivement de découvrir ce roman divertissant quand bien même vous n’ayez lu aucun des autres livres de la saga 🙂

Note : 9/10

éé

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois