Après Jane Eyre, Orgueil et préjugés, Nord et Sud, ou plus récemment De grandes espérances, je poursuis mon tour d’horizon des adaptations BBC. Une chose est sûre : je me régale toujours autant. Mon choix s’est une nouvelle fois porté sur un classique de la littérature anglaise : La dame en blanc (1860). Rédigé par Wilkie Collins, cet écrit est considéré comme le tout premier roman policier. Pour l’avoir lu en 2017, j’avais adoré son atmosphère gothique et victorienne, envoûtante au possible, ainsi que ses personnages. La dame en blanc reste pour le moment mon Wilkie Collins préféré puisque j’ai beaucoup moins apprécié La pierre de lune

Le résumé de l’intrigue est des plus simples. Alors qu’un professeur de dessin, Walter Hartright, s’apprête à prendre ses fonctions auprès de ses deux élèves (Marian Halcombe et Laura Fairlie), celui-ci fait brièvement la rencontre d’une mystérieuse femme vêtue de blanc qui semble lui réclamer son aide. Plus curieux encore, la dame en blanc aurait été aperçue aux abords de Limmeridge House, le domaine où vivent Marian et Laura. Apparitions. Mariage déçu. Sombre machination. Tout semble alors s’accélérer, alors que la vie de Laura est en danger.

Seule ombre au tableau pour moi : on se rend compte que l’image est un peu datée. Même si le DVD est sorti l’année dernière, il ne propose pas non plus de version française (seulement la version originale sous-titrée). J’aurais également adoré retrouver ce qui fait la richesse du roman : avoir le point de vue des différents personnages, ce qui contribuait à mon sens à renforcer encore davantage le caractère inquiétant et sombre de l’intrigue. Ici, seule la version de Marian nous est rendue. Reste que Tara Fitzgerald incarne ce rôle avec conviction. Cette mini-série tend également à apporter un soin particulier aux costumes, aux décors. C’est aussi pour ça que j’aime avec les adaptations BBC : je ne suis jamais déçue par la reconstitution historique. Je compte donc bien évidemment poursuivre l’aventure.