[Game] FF 7 Remake : le chef-d’œuvre aux quelques points noirs

Coucou les amis !

Je ne résiste pas à l’envie de vous parler de ce jeu qui est sans doute le plus attendu de l’année et de cette décennie !

Depuis longtemps on le sait, Final fantasy 7 va être réadapté sur PS4. Ce jeu est historique, car pour beaucoup de monde (moi y compris) il a permis, à la fin des années 90, à la saga Final Fantasy de se faire un nom, et quel nom !
Épisode d’une incroyable prouesse graphique à l’époque (PS1) et d’un scénario presque prophétique, Final Fantasy VII fait partie des jeux cultes de ma génération. Autant dire que son remake était attendu tel un messie, mais avec de nombreuses craintes pour ma part.
Et donc, en ce 10 Avril, comme la bonne pigeonne que je suis j’ai laissé le jeu se télécharger sur ma console et soudain, j’ai à nouveau eu l’impression d’avoir 10 ans.

Je vous livre mes premières impressions c’est parti !

Une prouesse graphique à couper le souffle

  • [Game] FF 7 Remake : le chef-d’œuvre aux quelques points noirs

On ne va pas se mentir, ce jeu est une véritable claque visuelle. La qualité graphique de l’ensemble du jeu est à couper le souffle. Tout est réalisé à la perfection et au détail près. On a du mal à distinguer la cinématique du jeu en général tellement la qualité est grande. On a un niveau de travail fabuleux, tant au niveau des décors que des personnages ou des scènes de combat. Les magies et les invocations sont sublimes autant que certaines attaques spéciales.

On voit que Square Enix a mis l’accent sur le spectacle, et ils nous en mettent vraiment plein les yeux, c’est beau, et on a vraiment l’impression de jouer dans un film.

Plus qu’un simple remake

On aurait pu penser que Square Enix allait se contenter de refaire le jeu tel que la génération PS1 l’a connu (ce qui aurait été très très bien), mais que nenni. On voit que la compagnie a misé gros sur cette réalisation. Retravaillant ce qui existait déjà (la cinématique d’ouverture par exemple a été très grandement étoffée et ce de manière très intelligente. Pour les fans, elle rappelle tous les éléments du scénario de base, sans en dire plus). Mais ne se contentant pas de simplement refaire, ils ont aussi étoffé ! L’apparition de nouveaux éléments scénaristiques et de nouveaux personnages permettent à l’ancienne génération de ne pas se lasser rapidement du jeu et de ne pas avoir trop souvent la sensation de déjà-vu (sensation que j’ai adoré ceci dit, en passant, principalement pour l’épisode de Wall Market que j’avais adoré à l’époque…).

Un jeu remis au goût du jour.

On ne peut pas reprocher à Square Enix de moderniser un jeu vieux de plus de vingt ans. La fluidité du jeu permet la modification du système de combat au tour à tour pour passer à un mode de combat en live action. Fini la transition moche ou l’écran se tord pour faire apparaître face à vous vos ennemis. Place désormais au combat en temps réel, sans temps de chargement.

Et c’est là que je commence à râler.

Alors ça a beaucoup d’avantages, c’est cool, rapide et l’adrénaline est présente à gogo. Mais l’idée de ne pouvoir contrôler qu’un seul personnage à la fois me pose réellement souci. Les autres personnages sont certes des PNJ contrôlés par le jeu (et qui donc contribuent au combat), mais pas comme moi je le souhaiterais. Aussi une grosse part du côté stratégique du premier Final Fantasy 7 est sacrifiée au profit d’un jeu plus dynamique ou le principe est juste d’appuyer sur la touche « carré ».

Bien sur, l’intérêt de switcher d’un personnage à un autre est là, notamment pour atteindre des cibles inaccessibles à l’épée (coucou Barret) ou pour utiliser des aptitudes propres à un perso (coucou Aerith). Mais le tour à tour avait le mérite de laisser le temps à la réflexion et surtout de toujours pouvoir commander toutes les actions de chacun des personnages.

En réaction en chaine, si le système de matérias est toujours bien présent, à mon plus grand plaisir, mais il a perdu beaucoup de son éclat et a été relativement simplifié. A l’époque, le fait de pouvoir associer et dissocier les matérias sur les différents personnages donnaient un réel enjeux stratégique. Cela demandait réflexion, celle de savoir quoi associer, à qui et quand. Il était d’ailleurs capital de savoir bien les associer (notamment pour affronter les boss annexes comme les Armes en fin de jeu). De plus, les équipements avaient toute leur importance aussi, car de cela dépendait le nombre de matérias et d’associations faisables.
Alors même si aujourd’hui, le concept est toujours là, il a perdu de sa superbe, il n’est plus que l’ombre de lui même, car (et c’est simplement mon avis) je n’ai pas l’impression de l’exploiter à 100% (vu que je ne contrôle pas non stop tous mes persos).
Et ne parlons même pas des invocations qui, à part en mettre plein la vue, ont perdu 99% de leur intérêt…


En vérité, cette adaptation reflète parfaitement le monde du jeu vidéo actuel, ce pourquoi (je pense) avoir progressivement raccroché la manette. La génération FF7 et Silent Hill a été habituée au jeu de longue haleine, aux énigmes, à la réflexion et à la stratégie. Aujourd’hui, le public gameur dans sa grande majorité ne recherche plus ça. Il recherche un jeu défouloir, visuellement beau et sur lequel on ne perd pas trop patience. Final Fantasy 7 répond à ces attentes. Notamment avec les ajouts d’une « boussole » nous indiquant où aller pour suivre la trame principale et surtout de quelle manière.

Je suis cependant ravie de retrouver les nombreuses quêtes annexes et autres ajouts facultatifs qui avaient fait mon bonheur à l’époque. Rappelons également que ce remake n’est qu’une partie du jeu, une toute petite partie du jeu… Je suis donc impatiente de découvrir la suite et de découvrir comment Square Enix va réellement gérer son open world dans ce remake.

Une bande son qui ravive la flamme

Comme je le disais plus tôt, ce n’est pas un simple remake, mais une refonte intégrale du jeu…En ce compris les musiques…Bon, ce n’est pas la première fois que certaines d’entre elles subissent un remix. Final Crisis et Advent Children sont déjà passés par là avant. Mais c’est toujours chouette de découvrir de nouvelles versions de nos chansons cultes. On se rappellera des notes de notre jeunesses, remises au goût du jour. Ça ravive la flamme, ça vous rappelle que vous êtes déjà passé par cet endroit il y a vingt ans et c’est cool.
Les chansons sont bien plus dynamiques, mention spéciale pour celle des boss qui a vraiment été joliment refaite. Profondément déçue par One Winged Angel (du moins cette version là, une autre pour le boss final dans les prochaines parties?)

Dans son ensemble, le jeu satisfait la fan de la première heure que je suis. Je retrouve les éléments qui m’ont plus à l’époque et je découvre les nouveaux avec un grand plaisir. La joie de revoir mes personnages fétiches me fait oublier les quelques points d’ombres sur le tableau.
On ne peut pas dire que ce jeu n’est pas une pure merveille et une très grosse réussite. Contrairement à KH3 qui a beaucoup tardé et qui m’a vraiment déçue, FF7 me fait vite oublier le nombre d’années qui se sont écoulées. Dès que le générique se lance, on sait qu’on est face à un jeu qui a été peaufiné dans les moindres détails et qui doit à la fois satisfaire un public de nostalgique et séduire la nouvelle génération.

Je pense que ce remake est un excellent compromis. Bravo Square Enix pour ce bijou. A nous gamer de le savourer, car la suite risque de sa faire attendre.

Ma note finale

19/20


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