Good bye, Red Beryl #1 de Atami Michinoku

Good bye, Red Beryl #1 de Atami Michinoku
De quoi ça parle ?

Depuis son enfance, Akihito est convaincu de sa propre inutilité. Un jour, alors qu'il est sur le point d'abandonner l'idée même de vivre, un étranger, Kazushige, lui vient en aide, lui donnant une nouvelle raison d'exister. Kazushige est un vampire solitaire. En sauvant le jeune homme, il ne s'attendait certainement pas à ce que celui-ci commence à lui rendre visite, et ce malgré la distance qu'il tente d'instaurer !.

Si je savais déjà que les vampires étaient l'un des thèmes principaux de ce roman, j'ignorais en revanche que l'intrigue se déroulerait sur des années, voire décennies, comme quoi l'amour traverse aussi bien le temps que les époques (comment je le sais ? Simplement parce que je n'ai pas résisté à l'envie de regarder quelques teasers du second tome).

Akihito Kobayashi est orphelin, seul, il n'a pas d'amis et se sent de trop dans un monde qui ne semble pas vouloir de lui. On fait sa rencontre alors qu'il est sur le point de commettre l'irréparable. Et c'est alors qu'il manque de mourir à cause d'un banal accident que son chemin croise celui de Kazushige Tsuda, un vampire qui lui sauve la vie, mais n'en réchappe pas sans de graves blessures. Être un vampire ça a du bon !

L'intrigue commence en 1968 au moment de leur rencontre, puis évolue avec le temps. L'histoire est racontée avec beaucoup d'émotions et d'humour. On sent un vrai travail de documentation de la part de l'auteure qui nous plonge dans le Japon des années 1900, puis 2007. Je dois admettre que la trame est un peu clichée, mais Atami Michinoku s'en sert avec brio et nous livre une histoire intéressante au graphisme très bien réalisé. Le coup de crayon est déterminé, mais aussi délicat et exprime avec soin aussi bien les émotions que l'humour que l'auteure essaye de faire passer au fil des pages.

Je connais déjà Atami Michinoku, puisque j'ai eu l'occasion de regarder son manga complètement décalé adapté en animé " Fudanshi Kôkô Seikatsu ". Je n'ai pas retrouvé l'entièreté de ce petit grain de folie qui la caractérise, mais j'y ai en revanche trouvé des personnages attachants et une histoire d'amitié que j'espère bien voir évoluer en quelque chose de plus profond et passionnel.

En bref, un premier tome soft et sans scène érotique, qui promet quelque chose de plus poussé dans la suite.

Good bye, Red Beryl #1 de Atami Michinoku On aime : Le trait de l'auteure, le graphisme, la clarté des planches, la couverture, les personnages, l'intrigue.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois