Dans ce deuxième opus, on va suivre, cette fois, un nouveau personnage : Elijah Sorensson. C’est un mâle alpha qui a tout pour plaire, il est riche, s’habille avec des marques de luxe et habite dans un superbe appartement new-yorkais. Il attire également le regard des femmes, mais il se sent seul, loin de sa meute. Sa rencontre avec Thea Villalobos va changer sa vie, elle est la seule à percevoir un cœur sous cette carapace d’artifices.

J’attendais énormément de ce second tome et j’espérais vraiment retrouver les mêmes émotions et la même surprise qu’en lisant le tome 1. Malheureusement, ce tome 2 s’est soldé en une petite déception. Premièrement, ce roman est assez court, il fait moins de 400 pages et j’ai trouvé le début très long à démarrer. L’histoire se met en place, certes, on découvre le personnage Elijah Sorensson, son point de vue, ses pensées, sa vie, mais l’action présentée dans le résumé est assez longue à arriver. De plus, j’ai eu du mal à m’attacher à son personnage, je n’ai pas vraiment réussi à le cerner, il m’a beaucoup déstabilisée et je n’ai pas toujours compris ses décisions ou ses actes.

L’univers original des loups aurait pu sauver l’histoire, malheureusement, j’ai trouvé cet univers beaucoup moins présent que dans le premier tome et c’est dommage. C’était vraiment, selon moi, la force et l’originalité de cette saga, il m’a vraiment manqué cette mythologie, même si elle s’est montrée un peu plus présente vers la fin. Concernant l’histoire d’amour, elle est mignonne, mais j’ai eu un peu l’impression qu’elle tombait comme un cheveu sur la soupe, elle manquait de réalisme, ce qui fait que je n’ai pas pu vraiment m’attacher au couple.