Les embruns du fleuve rouge d’Élisabeth Larbre

Bonjour,

Il existe toute une histoire autour de ce roman. L’autrice m’avait contactée pour que je le chronique en service presse. Même si l’histoire me tentait, je l’avais refusé car le projet de L’Imaginarium commençait à prendre vraiment forme et que j’étais cruellement en retard. Puis la pression des délais de service presse ne me convenait plus. Enfin bref !! J’ai croisé Élisabeth lors du salon du livre de Mazamet, quoi de mieux pour finalement se laisser tenter ??? Surtout que le roman intéressait aussi ma Petite Pousse.

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4ème de couverture

Après avoir beaucoup bourlingué, Léon s’est retiré du monde à la pointe du Finistère. Un soir de tempête, on cogne à sa porte. Il ouvre en grognant c’est une jeune Asiatique, presqu’inanimée, qui l’appelle par son prénom. Avec Yannie, venue de l’autre bout du monde, Léon découvre l’histoire ténébreuse d’un demi-frère expatrié dans le port d’Haiphong au Vietnam, d’une descendance, d’un cousinage, d’une autre culture pleine de personnages hauts en couleur, et du lourd silence cachant un affreux secret de famille.

Mon avis

J’avoue que je traîne ce retour de lecture depuis un petit moment car je ne sais pas par quel bout prendre les choses.

En effet la plume est agréable, on voyage et l’histoire est celle d’un lourd secret de famille mais pas que…et des personnages, comment dire, réalistes peut-être trop d’ailleurs, et c’est là que le bas blesse pour moi 😦

Tout le monde sait que les asiatiques sont des personnes extrêmement discrètes qui ne dévoilent jamais leurs sentiments devant des étrangers et encore moins en public ??? On est d’accord que c’est un fait établi.

Du coup, quand un secret de famille s’ajoute à cette éducation à la discrétion, les choses se compliquent. Surtout si en face, la jeune femme se retrouve avec un homme-ours qui fui la société et qui exprime autant qu’elle ce qu’il ressent.

Tout est suggéré, intériorisé et exprimé avec parcimonie. Je devais avoir besoin de gros sabots au moment de cette lecture car, même si j’ai apprécié la finesse des émotions, je suis passée à côté de l’intensité et donc du roman.

Il faut que les barrières tombent pour que l’on « voit »  la vraie souffrance (je l’aurais touchée du doigt avec la mère de Yannie … mais je n’en dirais pas plus 😉 ).

Conclusion

Sûrement un bon roman car tous les ingrédients pour s’évader, voyager dans des pays lointain, s’attacher aux personnages (si humains et sensibles) mais à côté du quel je suis complètement passée… Peut-être devrais-je en reprendre la lecture à un autre moment. Mais je vais attendre patiemment la lecture de ma Petite Pousse avant car c’est une grande adepte de ces pays lointains (surtout la Corée)

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois