Firefly #1

Les adaptations des séries de Joss Whedon changent de maison. En effet, après avoir connu des suites chez Dark Horse, elles s'en vont chez BOOM! Studios. Et c'est qui ouvre la voie de ce changement avec Greg Pak et Dan McDaid aux commandes.

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Firefly, je vous invite à regarder cette (trop) courte série télé qui est disponible sur Netflix. Joss Whedon y a développé un univers intéressant mêlant space opera et western. Mais, c'est surtout l'histoire d'un équipage de renégats très intéressant mené par Mal, un ancien militaire qui a officié pendant la guerre civile qui a déchiré le système stellaire dans lequel les terriens se sont réfugiés.

La série ayant été arrêtée rapidement, elle a tout de même eu le droit à un film concluant le premier arc narratif. Sous le nom de Serenity (le nom du vaisseau de l'équipage), il emmenait l'équipage face à l'Alliance bien déterminée à mettre la main sur River, la jeune fille aux dons extraordinaires.

Sans aucun doute possible, l'histoire de Greg Pak se déroule avant le film. Du coup, ce comic ressemble d'avantage à ceux de Star Wars publiés par Marvel dans les années 70 et 80 qu'à ce que proposait Dark Horse. Du coup, je ne suis pas certain de vouloir lire ce genre d'histoires qui n'apporteront rien de nouveau à la mythologie même si Pak arrive à retranscrire parfaitement les interactions avec les personnages et que l'histoire est bien menée.

D'ailleurs, avant d'être catégorique, je vais me laisser tenter par les prochains numéros parce que nous ne sommes pas à l'abris d'une agréable surprise.

Côté dessin, Dan McDaid est face à un exercice difficile : l'adaptation d'une franchise live action en comics implique que les personnages doivent ressembler aux acteurs et actrices. Ce que je ne trouve dommage d'ailleurs parce que ceux de Firefly sont très typés avec des costumes qui permettent de ne pas les confondre, c'est d'ailleurs grâce à ça que Stuart Immonen a réussi à s'affranchir de cette contrainte dans ses épisodes de Star Wars. Faut croire que McDaid n'y arrive pas, du coup, les visages ne sont pas très harmonieux. On sent qu'il veut conserver son style mais que sous certains angles, il a du mal à gérer les deux intentions. En tout cas, même si ce n'est pas très beau, ce n'est pas moche non plus.

Firefly #1


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