Chronique « LA BOITE A MUSIQUE – tome 2 – Le secret de Cyprien »

Scénario de CARBONE
Dessin et couleur de GIJE

Public conseillé : Jeunesse (à partir de 8 ans)

Style : Aventure Jeunesse
Paru le 2 novembre 2018 aux éditions Dupuis,
56 pages
12,50 euros
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Ca commence comme ça…

Après sa découverte de “Pandorient”, Nola se languie de ses nouveaux amis. Quand son papa lui annonce qu’il doit malheureusement aller à son travail et ne peut finalement pas passer sa journée avec elle, elle y voit l’occasion de retrouver ses amis. Bon, il faut d’abord convaincre son papa qu’elle est assez grande pour rester toute seule à la maison. Mais Nola est convaincante, il accepte à la condition qu’elle ne fasse pas de bêtises et si le temps lui semble long, qu’elle parte retrouver Véro ! Il n’a pas fermé la porte d’entrée que Nola a attrapé la boîte à musique et procédé aux gestes magiques pour devenir toute petite et entrer dans celle-ci…

Quand elle arrive dans le petit village, elle est surprise de voir autant de personnes dans les rues. La dernière fois, c’était beaucoup plus calme. De plus, là voilà perdue. Le plus effrayant, c’est que les villageois la dévisagent d’une drôle de façon… Effrayée, paniquée, elle part en courant. Au détour d’un chemin elle est happée par quelqu’un ! Ouf, ce n’est autre que son ami Igor. Ce dernier lui apprend qu’ils vont fêter les “350 ans du roi Héctorian 1er”. Pour la protéger, il faut aller chez Anton, chercher de la poudre de camouflage !

Nola est heureuse de retrouver le vieux bonhomme. Il la saupoudre de poudre et elle se sent tout de suite différente. Anton en profite pour lui montrer toutes les drôles de choses qu’il fait pousser. Il remarque qu’on lui a volé une plante magique. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, depuis plusieurs jours, les disparitions s’accumulent. Dans de mauvaises mains, cela peut-être très dangereux… Il faut découvrir au plus vite le, ou les coupables !

Ce que j’en pense

Ce deuxième tome, je l’ai attendu avec impatience. Le premier, sorti au début de l’année, fut un vrai coup de cœur. Que ce soit l’histoire ou le dessin, tout m’a plus dans cette bande dessinée. J’avais d’abord été attirée par la couverture, tout en couleur pourpre, avant de me plonger dans la très jolie histoire. Je me trouve maintenant face à cette nouvelle couverture… Et non, je ne fais pas une fixation sur la couleur verte… Mais oui, elle est “VERTE” et j’adore ça ! Non, je rigole (même pas) ! Gijé a une fois de plus sorti le grand jeu, car je vous le dis, on ne peut pas passer à coté de cette bande dessinée, sans s’arrêter, l’ouvrir et tomber en pâmoison devant tant de beauté. Vous l’avez compris, elle est verte, tout en végétal et c’est sacrément réussi !

Carbone a laissé derrière elle ses petits élèves pour se consacrer entièrement à l’écriture. Assurément, je pense que c’est un bon choix ! Non Madame, je ne dis pas que vous n’étiez pas une bonne maîtresse, mais moi je n’ai plus l’âge d’aller à l’école (quoique !). Moi, j’aime vous lire. Elle a commencé par des albums jeunesse, avant de se tourner, avec succès, du côté de la bande dessinée. La première “Le pass’temps” nous raconte l’histoire de deux enfants qui se retrouvent aux XVI siècle. Déjà l’envie de nous faire rêver en nous envoyant dans une autre époque, avant de nous propulser dans un monde parallèle. Enfant, j’aimais ces histoires qui me permettaient de m’imaginer dans d’autres époques ou d’autres mondes. Je n’ai pas changé !
Allez, je vous livre un petit secret, au début de l’année 2019, elle va nous surprendre en nous livrant un titre pour les plus grands, avec au dessin Chris James, et cela sur un tout autre thème.

Nola, après s’être trouvée embarquée dans une histoire qui parlait également de la pollution de l’eau, se trouve face à des voleurs. Ces derniers volent des ingrédients pour construire un objet malfaisant. Oui, je sais j’en dis pas beaucoup, mais voilà, je ne peux pas vous spoiler l’histoire… À côté de l’histoire d’aventure fantastique, Carbone y a caché un sujet d’actualité. Ce qui m’a encore bien plu dans ce deuxième volet, c’est que le récit s’est densifié. Si le premier était pour les enfants à partir de huit ans, celui-ci peut clairement plaire à un éventail bien plus large.

Pari largement réussi pour ce deuxième épisode autant par l’histoire que par l’illustration ! Si comme moi si vous avez gardé une âme d’enfant, plongez-y sans retenue, je vous garantis un voyage époustouflant !