Chronique « HARMONY T4 – Omen »
Scénario, dessin et couleurs de MATHIEU REYNÈS
Public conseillé : Ado / Adultes
Style : Aventure fantastique
Paru le 14 septembre 2018 aux éditions Dupuis
56 pages couleurs,
12,50 euros
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Ca commence comme ça…
Karl, Harmony et Payne errent en milieu du désert de Jordanie… Soudain, Harmony ressent quelque chose. Concentrée devant une falaise, par la seule force de sa pensée, elle déplace une gigantesque bloc de roche. Puis, le trio s’enfonce dans la cavité ainsi révélée…
Quelque semaines plus tôt, Harmony, Eden et Payne se recueillaient devant la tombe de Nita, qui a donné sa vie pour les sauver. Puis, ils sont ramenés par Karl, leur “protecteur”, dans une grande maison isolée du reste du monde au centre de la forte. Là, ils vivent avec lui seulement, apprenant à maîtriser leurs pouvoirs…
Ce que j’en pense
Mathieu Reynès revient seul aux commandes de sa série SF “Young adult”. Ce nouveau cycle démarre là où l’intrigue s’était arrêtée. La jeune Harmony a libéré les deux enfants (Payne et Eden) du laboratoire, grâce à ses pouvoirs de télékinésie et une aide extérieure. Mais cette redoutable guerrière a du mal à contrôler ses super-pouvoirs dévastateurs.
Un an plus tard, le trio d’enfant est resté à l’écart du monde, dans la forêt, sous le regard bienveillant de Karl. Ce dernier s’occupe d’eux, fait la popote et les entraîne quotidiennement. Mais qui est-il et pour qui travaille-t il ? Ces questions restent sans réponse pour Harmony…
Avec ce nouveau cycle, Mathieu reprend les “règles” de sa série. Une nouvelle situation, un zest de super pouvoirs et des mystères très opaques qui s’invitent dans le présent. Tout en maîtrisant parfaitement son récit et son dessin (un condensé d’efficacité façon Comics et une narration aérée à la “Franco-Belge”), il fait monter (très) doucement la pression vers un final explosif et ouvert… Car le danger guette toujours et l’esprit d’Azhel, le frère déchu des temps mythologiques, est sorti de son sommeil millénaire. Que deviendra il et quel “moyen” trouvera t-il ? Moi, j’attends avec impatience la suite !
