Chronique “NILS – Tome 2 – Cyan”
Scénario de JÉROME HAMON
Dessin de ANTOINE CARRION
Genre : Aventure écologique et fantastique
Public conseillé : Ado-Adultes
Paru le 8 novembre 2017, aux éditions “Soleil”, collection “Métamorphose”,
15,50 euros
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Ça commence comme ça…
Dans les cieux, les trois déesses interrogent le futur. Elles perçoivent que le lien entre les mondes pourrait disparaître et annoncer la fin…
Pendant ce temps là, Nils et Arun avancent inlassablement. La glace se brise sous les pieds de Nils, sauvé in-extremis par la présence d’esprit d’Arun. Tandis que Nils tente de se réchauffer dans ce désert glacé, Arun craque ! Où l’arbre de vie pourrait il exister dans un endroit pareil ?
De leur côté, le petit groupe de guerrières menées par Alba ont fait face à un géant de fer. Elles ont vaincu la machine, mais un second adversaire apparaît…
Enfin, contre toute attente, Ygdrasil, l’arbre de vie, le lien entre les neufs monde, apparaît devant eux. D’étranges tuyaux plongent en son coeur…
Ce que j’en pense
Jérôme Hamon et Antoine Carrion nous offrent (enfin) le second épisode du superbe “Nils”. Ce récit, qui même habillement fresque écologique (à la façon de Miyazaki) et épopée nordique tient ses promesses.
L’univers est toujours aussi original et épique. Jérôme nous entraîne dans les cieux, en compagnie de trois déesses qui observent les “petits humains” et leurs problèmes de mortels…
Sur terre, plusieurs récits avancent en parallèle. Tandis que leur monde se meurt, deux groupe tentent une action ultime. D’un côté, il y a Alba, qui conduit un groupe de guerrières se lançant à l’attaque de Cyan, le “responsable” de leur maux. De l’autre, deux enfants tentent de trouver Ygdrasil, l’arbre de vie, pour comprendre…
Entre ces deux approches, seule celle de Nils semble recevoir un certain intérêt de la part des déesses. Mais ces dernières auront elles assez d’empathie pour ces petits êtres faibles ?
Fable initiatique et quasi-onirique sur fond de problème écologique, aventure poétique et dessin contemplatif, “Nils” est un album hors du commun, dont la présence dans la superbe collection “Métamorphose” est totalement justifiée.
Au dessin, l’univers d’Antoine Carrion est somptueux. Chaque détail naturel et atmosphérique (pluie, neige, brouillard…) est traitée avec le plus grand réalisme. Ce qui nous émerge réellement dans des cases soignées, poétiques et souvent touchantes. Le soin apporté aux cadrages, la mise-en-lumière d’une subtilité rare, tout est superbe…
Décidément, la magie opère une nouvelle fois pour ce second épisode envoûtant, vivement la suite !
