Walrus

Walrus

Walrus est une maison d’édition que j’apprécie particulièrement parce qu’elle s’est lancée il y a déjà un moment dans l’aventure numérique, avec divers formats (romans, nouvelles, séries par chapitres, anthologies, livres dont vous êtes le héros) en utilisant toutes les ressources que le format numérique offre (tester un de leur livre gratuitement, création de Bellow un jeu dont vous êtes le héros, Radius le livre web, etc.). Toutes leurs publications portent sur la culture pop’, geek et en général sur les « mauvais » genres : fantasy, science fiction, pulps, horreur, comédie… Une autre raison de les adorer et de les suivre : ils publient sur leur blog des billets plutôt transparents sur ce qu’est le métier d’éditeur aujourd’hui, leurs difficultés mais aussi leur politique et ce qu’ils tentent de faire.

Enfin, aujourd’hui c’est autre chose dont je souhaite vous parler : leur « Labo » ! Et plutôt que de faire de la mauvaise périphrase, je me permet de les citer :

Bienvenue dans le Labo, le territoire d’expérimentation littéraire des éditions Walrus. Ici nous publions les textes courts d’auteurs et d’autrices en lesquel·le·s nous plaçons tous nos espoirs. Une occasion pour vous de les découvrir, et pour nous de les mettre sur le banc de test et de dénicher nos écrivains de demain…

Cela permet donc aux lecteur·rice·s de découvrir des plumes, et s’iels les apprécient, d’aller suivre le travail de l’auteur ou l’autrice en question vers d’autres aventures ! Toutes les nouvelles sont donc lisibles gratuitement sur leur site (17 au moment où j’écris), dans des styles et des genres assez variés. Je me permet de vous présenter mes préférées !

« Le Ballon » de Céline Saint-Charle

Des fois, mieux vaut écouter ses aîné·e·s et surtout les respecter, on sait jamais, iels pourraient être envoyé·e·s par quelqu’un de puissant.

« Quelque chose » de Camille Eelen

Lovecraft était probablement plus visionnaire qu’on ne le croyait.

« Vous prendrez bien un verre ? » de Machin

À se sentir meilleur que les autres espèces qu’on côtoie, on risque de s’attirer des situations bien malaisantes et des ennuis plus graves.

« Porteuses d’étoile » de Célia Flaux

Les personnes peuvent « porter » une étoile, être affiliée à elle, mais les choses ne sont pas toujours simples, particulièrement quand l’étoile en question a une jumelle…

« Le dernier fossoyeur » de Marie Tinet

Dans un monde dystopique, un homme trouve sa mission en ramassant les cadavres qu’il rencontre pour leur donner un enterrement digne de ce nom.

« Eko » de Xavier Portebois

Où il est question de double astral et comment faire si son corps est encore occupé… par soi-même ?

« Au nom du silence » de Stéphane Arnier

Vous avez probablement déjà été dérangé·e par vos voisin·e·s, et pensé à ce que vous pourriez faire pour qu’iels se taisent. Et si un jour, quelqu’un s’en chargeait pour vous ?

« Les petits enfants » de Camille X. Morgan

Après le décès de sa grand-mère, la protagoniste visite sa maison en attendant sa famille. Elle va faire une découverte terrifiante.

« Crabes » de Magalie Lefebvre

Probablement une des nouvelles qui m’a le plus marquée. Un enfant qui doit faire son deuil, un crabe géant, et une mère qui ne voit que sa propre tristesse.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois