Le voleur de souhaits

Chronique « Le voleur de souhaits »

Scénario de Loïc Clément, dessin et couleurs de Bertrand Gatignol,

Public conseillé : tout public (a partir de 12 ans),

Style : Aventure fantastique,
Paru aux éditions Delcourt, le 19 avril 2017, 10.95 euros,
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L’Histoire

Félix n’a jamais été un enfant comme les autres. Malgré son apparence, il cache un secret depuis son plus jeune âge. Quand les gens éternuent autour de lui, il ne dit pas « A vos souhaits », mais « A mes souhaits »… car il vole les souhaits des autres !
Sa période préférée ? Le printemps, quand le pollen chatouille le nez des passants…
Tout se passait à merveille jusqu’au jour où il rencontre Calliope. Il ne peut s’expliquer pourquoi, mais depuis leur rencontre, il n’a qu’une idée en tête, lui voler un souhait.
Pourtant, il lui faut attendre longtemps avant qu’elle éternue. Ce jour-là, surprise, cela ne se passe pas du tout comme il l’a imaginé…

Ce que j’en pense

Pour moi, Loïc Clément est associé à Anne Montel. J’ai donc été surprise quand j’ai lu qu’il était scénariste du « Voleur de souhaits ». J’ai pris cette bande dessinée, curieuse de voir, à nouveau, un titre de Bertrand Gatignol en couleur. Quand son album “Pistouvi” avait été réédité en couleur, j’avais dû m’habituer. Depuis les deux volumes des « Ogres-Dieux », sortis dans la collection « Métamorphose » aux éditions Soleil, je suis vraiment devenue fan de son dessin en noir et blanc.

Il faut bien que je l’admette, ce titre jeunesse est une réussite. J’y ai retrouvé le trait que j’ai tant aimé dans ses deux titres précédents. En plus, sa mise en couleurs est parfaite, douce. Les tons pastels donnent vraiment du charme à son trait.

Loïc Clément raconte à la fin de l’histoire d’où lui est venue l’idée de cette histoire. J’ai beaucoup ri en lisant ce qu’il nous révélait. Souvent, on répond à certaines questions par habitude. On ferait vraiment mieux d’écouter… à bon entendeur….

J’ai lu cette histoire comme un conte moderne et je suis retombée en enfance. La sensation fut divine, à la fin du récit, ce fut comme si je me réveillais d’un doux rêve toute heureuse d’avoir gardé mon âme d’enfant.

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