L’homme invisible (T1/2)

Chronique « L’homme invisible », tome 1

Scénario de Dobbs, dessin de Christophe Regnault, couleur de Arancia studio,

Public conseillé : ado / adultes (à partir de 12 ans),

Style : Aventure fantastique,
Paru aux éditions Glénat, le 29 mars 2017, 14.50 euros,
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L’Histoire

Nuitamment, en pleine tempête de neige, un étranger chancelant arrive dans le petit village de Hipping. Il entre dans l’hôtellerie, chez madame Hall. Emmitouflé, le visage entièrement masqué par son cache-col et de grosses lunettes, il réclame repas et logis. Malgré la proposition de l’avenante servante Millie, l’inconnu ne se découvre pas.
Quand madame Hall apporte le repas à l’inconnu, elle découvre que ce dernier a le visage couvert de bandages et masque même sa bouche… Apres lui avoir ordonné de rapatrier ses effets dès le lendemain dans le salon, l’homme la congédie ! La vielle hôtelière, fortement impressionnée, en cauchemarde…

Ce que j’en pense

C’est la 3e incursion dans la collection H.G. Wells, que Dobbs (au scénario) et ses acolytes dessinateurs nous offrent. Cette fois, il a décidé de traiter ce célèbre roman fantastique en deux tomes, adapté de nombreuses fois sur écran. Des l’exposition, les auteurs posent un climat de thriller pesant et lourd. Dans un petit village anglais sous la neige, l’homme débarque de nulle part, apportant ses démons avec lui…
Jouant sur la peur de l’inconnu (littéralement partant), ils mettent en scène un homme renfrogné, secret, qui se cache et se défie de tout et de tous. Mais quel secret cache t-il
si bien et à quoi sert le laboratoire qu-il transporte ?
Au fur et à mesure que le récit avance, le secret de l’inconnu se dévoile et engendre une série de scènes d’actions.
Respectant le roman d’origine, Dobbs construit un récit assez linéaire. C’est sur le climat pesant de drame annoncé, que Dobbs et Regnault concentrent leurs efforts. Et le résultat est là !

Au dessin, Christophe (« Chasseur de scoop« , « Ils ont fait l’histoire – Philippe le Bel« ) nous offre le meilleur de son travail. Avec son trait semi-réaliste, il Multiplie les points de vues et les compositions de page, sans nuire à la lisibilité. Son dessin est brillant ! Je ne connaissais pas ce jeune dessinateur, mais je vais le suivre avec attention. Il m’a transporté dans une Angleterre victorienne impeccable, remplie de gueules et d’actions. Servi par un encrage présent et nerveux, pour moi, il a tout bon !
Alors, je ne bouderais pas mon plaisir et j’attendrais avec plaisir le second et dernier tome de cet « homme invisible ».

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois