Verte (T1)

Chronique « Verte », tome 1

Scénario de Marie Desplechin, dessin de Magali Le Huche,

Public conseillé : tout public (à partir de 8 ans),

Style : Jeunesse,
Paru aux éditions « Rue de Sèvres », le 22 mars 2017, 14 euros,
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L’Histoire

Verte est une petite fille de 11 ans, tout ce qu’il y a de plus ordinaire… Elle aime jouer avec ses amies et papoter avec Soufi et Vincent, deux copains de sa classe… Sa maman la rend folle ! C’est normal, elle se mêle de tout et ne répond pas à ses questions.
Mais Verte n’est pas une petite fille ordinaire. Elle est la descendante d’une lignée de sorcières et sa maman aimerait bien qu’elle s’intéresse à la magie. Verte, elle, aime parler de Soufi, dont toutes les filles sont amoureuses.
Alors Ursule, sa maman, fait appel à Anastabotte, sa grand-maman. Elle vient passer les mercredis après-midi chez elle pour apprendre à sa petite fille ce que doit être et faire une sorcière… Beurk, ça n’a rien de réjouissant ! Heureusement, au fond de la cave, Verte découvre chauve-souris, mandragores et toute la panoplie de la parfaite sorcière…
Pour ce premier jour de formation, Verte apprend le « tour de l’ombre bleue ». Sur qui elle va jeter ce sort ? Sur Soufi, bien sur… Le pauvre arrive tout chamboulé pour le goûter, ne comprenant pas ce qu’il lui arrive…

Ce que j’en pense

Une de mes premières rencontres avec l’auteure Marie Desplechin fut son roman jeunesse “Verte”. Par la suite, j’ai lu plusieurs autres de ses romans. J’y ai toujours trouvé une certaine fraîcheur. Je suis donc très heureuse de retrouver cette histoire que j’ai beaucoup aimé, sous la forme d’une bande dessinée. Ce récit n’a rien perdu de sa drôlerie et de sa fraîcheur. J’y ai retrouvé tous les moments forts dont je me souvenais. Je dirais même que tout m’a semblé amplifié !

Le dessin de Magali Le Huche colle bien à ce genre d’histoire. Auparavant, elle avait illustré de la BD adulte (“Mères anonymes”, “La recherche du nouveau père”). Elle a aussi participé à “La petite collection” aux éditions « Cambourakis » (“Lorsque je”…).
Dans “Verte”, on retrouve plutôt son style jeunesse. Si le texte est frais, son dessin l’est également ! Des dessins simples sur fond blanc, des illustrations qui occupent tout la largeur, d’autres sur des cases de différentes tailles. Il s’en dégage un sentiment d’énergie, tout au long de la lecture.

Je ne sais pas si les éditions “Rue de Sèvres” auront la bonne idée d’éditer aussi les deux autres textes qui font suite à “Verte” : “Pome” et “Mauve”, mais je l’espère.

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