L’esclavage moderne

Bonjour !

Désolé, aujourd’hui, pas de chronique !

Il se trouve que ma prof de français nous as donné un devoir d’invention sur l’esclavage moderne, ainsi qu’un site auquel se référer… J’ai appris énormément de choses sur ce site et ça m’a donné envie d’agir ! Donc en attendant d’en parler à maman, je vous poste ma rédaction et le lien du site, « Le Comité Contre l’Esclavage Moderne ».

Il nous fallait écrire un article de l’Encyclopédie à la manière des Lumières sur l’esclavage moderne.

Esclavage moderne : c’est des hommes, des femmes et des enfants brutalisés physiquement et/ou psychologiquement, privés de toute forme de liberté. C’est des dizaines de millions de personnes obligés de servir ces exploiteurs qui se jugent supérieurs à eux.

Cet esclavage se décline de plusieurs manières, toutes aussi abjectes les unes que les autres.

Tout d’abord, l’esclavage pour dettes, touchant des millions de personnes. Cette forme d’esclavage touche les personnes dans une situation de grande misère qui n’ont pas assez d’argent pour subvenir à leurs besoins naturels : nourriture, eau, logement, médicaments. Ils se trouvent alors dans l’obligation d’emprunter de l’argent. Pour rembourser, il leur est demandé de travailler. C’est ainsi que des familles sont aliénées jusqu’au remboursement de ce prêt, qui le plus souvent ne restitue pas entièrement la somme empruntée. Dans ce cas-là, la dette est transmise aux enfants. Les esclaves travaillent toute l’année, tout les jours.

Il existe aussi le travail forcé, qui concerne les personnes contraintes par la menace d’effectuer des travaux difficiles, parfois dangereux. Ils ne sont pas rémunérés, leur seule paye se résume à des coups ou  même de la torture mentale. Les principales victimes de cette pratique infâme sont les enfants car ce sont les plus vulnérables à ce chantage, mais les hommes et les femmes sont aussi concernés. Cet asservissement se pratique dans les mines, les ateliers, les champs et les fabriques. Ils sont des centaines de milliers à subir ce traitement ignoble.

Il y a aussi, par malheur, l’esclavage sexuel. Il concerne les femmes et les enfants, plus facilement attaquables, souvent piégés par des trafiquants faisant partie de réseaux criminels pratiquant la traite des êtres humains. Les esclaves subissent une extrême violence de leurs « maîtres »

On peut égalemment trouver le mariage forcé qui, la plupart du temps, signifie pour la jeune fille (la principale concernée par cette ignominieuse pratique) une vie de servitude domestique, de prostitution forcée, qui rejoint l’esclavage sexuel, ou encore de travail dans les champs.

Existe également l’esclavage dometique. Il touche essentiellement des enfants, des femmes et des jeunes filles, plus rarement des hommes ou jeunes garçons. Les victimes viennent souvent de pays étrangers, venant dans des pays plus riches dans l’espoir d’une vie meilleure. Soit embauchée à l’étranger, soit simplement par la voie familiale (par exemple, la promesse de scolariser l’enfant), la victime est rapidement totalement dépendante de ses « maitres » qui lui confisquent ses papiers, la menacent, l’affament, l’isolent, l’épuisent et l’humilient. Elle perd peu à peu confiance en elle et en la vie.

Et enfin, contrairement à ce que l’on peut croire, l’esclavage traditionnel existe encore au 21° siècle. Dans quelques pays, heureusement de plus en plus rares, des groupes de population sont considérés comme inférieurs de naissance, et sont asservis.

Dans le monde existent encore des millions d’hommes, de femmes, d’enfants, subissant ces traitements contraires à tout les droits de l’homme et à toutes les lois humaines. Des millions d’hommes, de femmes, d’enfants sont ignorés de tous, car pour une majorité, l’esclavage n’existe plus. Des millions d’hommes, de femmes, d’enfants, ne sont que fantômes, aux yeux de notre société.

Comité contre l’esclavage

Petite Pousse