Petit texte

Bonjour !

Me voici aujourd’hui avec un petit texte écrit en cours de Latin.

La consigne : imaginer la lettre de suicide de Cléopâtre (avec d’autre contraintes, mais je ne vous es note pas toutes)

Bonne lecture ;) ❤

Cher peuple d’Égypte,

Aujourd’hui, vous perdez une reine.
Octave m’a tuée, comme il a tué Antoine.
Rome m’a tuée, comme elle a tué César.
Elle m’a pris César.
Il m’a pris Antoine.
Le serpent prendra ma vie.
Car j’ai aimé Antoine comme j’ai aimé César : d’un amour vivant. Et pourtant, je leur ai été infidèle. À l’un comme a l’autre, car pendant qu’ils se partageaient mon coeur, vous, vous étiez mon âme.
Peuple d’Égypte,
Octave a coulé faire de moi un trophée, il a voulu me reléguer au même titre qu’un objet, au rang de soumise à son triomphe. Il voulait faire de moi une nouvelle couronne de lauriers, mais il n’aura que mon corps sans vie. Il m’aura pourchassée à travers les terres romaines et égyptiennes, ainsi qu’Antoine. Par le mensonge et la rumeur, il aura mis fin à la vie de mon Antoine.
Mon peuple, vous avez sûrement dû entendre les mots qui ont cavalés à travers le pays il y a peu : « la reine Cléopâtre est morte ». Ce sont ces mêmes mots qui ont poignardés Antoine aussi sûrement qu’un poignard. Ces mots, venus tout droit de la bouche perfide d’Octave ont semés le malheur dans mon coeur. Car en mourant, Antoine l’a emporté.
Mon peuple,
Octave m’a décrite comme une femme dévergondée, ambitieuse et cruelle. Alors oui, j’ai été une femme manipulatrice. J’ai commencé à séduire César uniquement pour son pouvoir. Mais si réellement j’aurais été la personne qu’Octave décrit à son peuple, je ne serais pas tombée amoureuse de César. Mais que celui qui n’a jamais menti me lance la première pierre. Ni Octave, ni Antoine ne peuvent le faire. Octave car c’est un homme cruel et perfide. Antoine, car il m’a d’abord séduite pour votre force, mon peuple. Et peu à peu, j’ai réussi à me faire aimer de ce guerrier à l’âme enfantine. Car c’est ce qu’est Antoine : un soldat captif berçant le sommeil d’un enfant.
Cher peuple,
La fin de ma lettre peut sembler brouillonne, à l’instar de mes émotions, mais il est temps pour moi de quitter ce monde.
Peuple d’Égypte,
Aujourd’hui, vous perdez une reine.