Les Trois mousquetaires

Les Trois mousquetaires commence par l’arrivée à Paris d’un jeune homme plein de fougue. Il est Gascon, a une lettre de recommandation pour M. de Tréville, capitaine des mousquetaires du roi, et rêve évidemment de devenir lui-même mousquetaire. Il s’appelle D’Artagnan. Très vite, il devient ami avec trois mousquetaires : Athos, Porthos et Aramis. Ensemble, ils vont s’opposer au cardinal de Richelieu, déjouer ses plans et ceux des gens à sa solde, telle la démoniaque Milady de Winter, afin, tout d’abord, de sauver l’honneur de la reine de France Anne d’Autriche, et avant que leur quête ne prenne un aspect plus personnel et plus sombre.

Les Trois mousquetairesLes Trois mousquetaires

J’ai aimé (adoré !) :
– lire Alexandre Dumas. Ses collaborations avec Auguste Maquet ont marqué la littérature française. Elles sont d’une puissance intacte.
– l’aspect « page turner » des Trois mousquetaires. Le livre est long mais l’action est quasi permanente, les dialogues sont vifs, l’intrigue est aussi simple que prenante, les pages se tournent à toute vitesse.
– les différents genres qui se chevauchent. Les Trois mousquetaires, c’est une quête identitaire, un roman d’apprentissage, mais aussi un roman de cape et d’épée, évidemment, un roman de chevalerie, un roman qui dépeint la société, qui utilise l’Histoire comme un personnage. Qui rappelle que Dumas écrivait du théâtre également.
– le fait qu’il y ait donc des moments drôles, des aventures rocambolesques, de l’amour, des déplacements à cheval, des coups d’épée, du suspens, mais aussi des parties de l’intrigue beaucoup plus noires. Les différentes ambiances s’entrelacent à merveille et les émotions vécues par le lecteur sont nombreuses.
– les profils de ces quatre hommes qui se lient d’amitié. Ils sont tous différents, remarquables et touchants à leur manière.
– l’amitié qui transpire à chaque page. L’amitié avant tout.
– la façon qu’a Tréville de défendre ses mousquetaires. Comme un père.
– le personnage de Milady. Aussi détestable soit-elle puisqu’elle est le diable en personne, n’a pas de nuances. Milady est merveilleusement sculptée et décrite, elle semble même savoir qu’elle est un personnage et faire tout ce que l’écrivain attend d’elle. Elle s’amuse, manipule, hypnotise et détruit. Elle se révèle entièrement dans la dernière partie du roman et ces chapitres sont fabuleux.
– savoir qu’il est possible de retrouver ces mousquetaires dans les suites : Vingt ans après et les trois tomes du Vicomte de Bragelonne.

Un classique qui envoûte, secoue, transporte, émeut et, surtout, un livre qui rend heureux.

éé