Les falaises – Virginie Dechamplain

Les falaises – Virginie Dechamplain

Titre : Les falaises

Auteur : Virginie Dechamplain

Édition : Harper Collins

Genre : Contemporain

Pages : 208

Parution : 17 août 2022 (poche)

Les falaises – Virginie Dechamplain Les falaises – Virginie Dechamplain

V. vient d’apprendre que l’on a retrouvé le corps sans vie de sa mère, rejeté par le fleuve Saint-Laurent sur une plage de la Gaspésie. Elle regagne brusquement sa maison natale et se confectionne une «  île  » au milieu du salon venteux. Un lieu où elle découvre, pour mieux l’effacer – ou la ramener –, l’histoire des femmes de sa lignée à travers les journaux manuscrits de sa grand-mère. Prise dans sa lecture, V. est incapable de s’en détacher. Sa seule échappatoire réside derrière le comptoir d’un bar du village, en la personne d’une rousse à la chevelure aérienne prénommée Chloé.


Les Falaises fait le récit d’un chaos à dompter, d’un grand voyage onirique, historique et féminin, qui, de la Gaspésie à l’Islande, réunit ces survivantes de mère en fille. De celles qui admettent difficilement être de quelque part, préférant se savoir ailleurs et se déraciner à volonté…

Les falaises – Virginie Dechamplain

Merci Babelio

Ça fait très longtemps que ce livre m’intéressait, avec sa couverture magnifique et ce résumé très alléchant. Et pourtant, je suis passé complètement à côté de ce livre malheureusement.

C’est l’histoire de V (on ne connaît pas le prénom de la narratrice) elle doit retourner dans sa région natale, la Gaspésie. Elle vient d’être prévenue du décès de sa mère, sa mère a été retrouvée sur une plage, rejetée par la mer. Quand arrive le moment de vider la maison, elle décide de laisser rentrer sa petite sœur et de s’en charger seule. Au milieu du salon, toutes fenêtres ouvertes, elle se plonge dans la lecture des carnets de sa grand-mère qu’elle a trouvé dans la maison. Un voyage à la découverte de la vie de sa grand-mère et de l’Islande…

Je l’entends. Partout. Et soudain, elle me manque, ma grand-mère. Elle me manque d’avoir pas été là. J’entends sa voix quand je lis ses mots. Sa voix que j’ai jamais entendue.

Je suis complètement passée à côté de cette lecture, et je suis dégoûtée. Le résumé me faisait tellement envie, j’aurais tellement aimé, mais non malheureusement. Ce qui m’arrive très rarement, je n’aime pas faire ce genre de chronique, mais pour moi, ça ne l’a pas fait. C’est sûrement un avis très personnel, j’ai lu beaucoup de bons avis sur ce livre.

Déjà, il faut savoir que ce livre est bourré de québécois, ce qui m’a complètement bloquée dans mon écriture. Je n’y connais rien, à part le char qui veut dire voiture, je n’ai donc pas compris toutes les expressions utilisées dans le texte. Un énorme frein pour moi, je n’ai pas réussi à passer au-dessus, je suis donc resté assez hermétique à l’histoire.

C’est en plus une lecture vraiment particulière, très courte (moins de 200 pages), où tout va très vite, trop vite pour moi. J’avais été étonné de sa taille à la réception et quand j’ai commencé à le feuilleté encore plus. Tout est plus ou moins survolé, tout manque de profondeur et j’ai eu du mal avec certains aspects de l’histoire. J’ai trouvé ces femmes vraiment étranges, je ne les ai pas comprises, elles ne m’ont pas touchées.

L’auteure a une plume très particulière, très crue, très cash, mais avec un sens de la poésie et des rimes assez prononcées.

Pourtant, ce livre avait tout pour me plaire, une histoire de femmes, de générations, de passé plus ou moins cachés, de voyages, de liberté. Une histoire de deuil, de page à tourner, de chemin à trouver.

Toutes les femmes de cette famille ont été à un moment donné perdue. Je crois que ce que j’ai le plus aimé dans ce livre, ce sont les extraits du carnet de la grand-mère de la narratrice.

C’est donc une lecture très mitigée pour moi, je suis passé complètement à côté de ma lecture, je n’ai pas été touchée. Sans doute à cause de la plume particulière de l’auteure et du parlé Québécois. Une lecture qui n’était pas faite pour moi, mais si mes points négatifs ne vous dérangent pas, n’hésitez pas à vous faire votre propre avis.


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