Lovely bikers, tome 3 : Jarret (Lydasa)

Lovely bikers, tome 3 : Jarret (Lydasa)

Auteur : Lydasa

Éditions : Evidence

Parution le : 04 février 2022

364 pages

Thème : Romance contemporaine

disponible sur le site de l'éditeur

et sur Amazon

Fait partie de la trilogie

Lovely Bikers

J'ai adoré !

 Résumé 

  « Jarret, qui est le président du chapitre des Dragon Skull en Louisiane, est assigné à rester dans son État avec un bracelet électronique. Mais lorsqu’on lui rapporte qu’un jeune homme, Andrew, tricherait dans la plupart des combats illégaux qu’il organise, il décide de prendre les choses en main et de l’entraîner lui-même en le faisant venir au club pour qu’il devienne un combattant officiel des Dragons. Au fil des jours naissent des sentiments entre les deux hommes, mais, malheureusement, Andrew se fait rattraper par son passé et doit fuir. Jarret arrivera-t-il à le retenir ? Sera-t-il capable de mettre en péril sa liberté conditionnelle pour venir en aide à l’élu de son cœur ? »
     

 Ma chronique

Hello tous et toutes ! Me voici avec le dernier tome de la trilogie des Lovely Bikers de Lydasa. Après avoir vu les couples/trouples se former, cette dernière aventure auprès des bikers se terminent avec un rappel final des Dragon Skull d'une manière générale, mais avant d'en arriver là, il va falloir découvrir Jarret et Andrew.
   

Jarret ? Nous en avions déjà eu un aperçu dans les tomes précédents. Ici nous apprenons qu'il s'est dévoué corps et âmes pour son club et qu'il le fait bien. Ce n'est plus un petit jeune, il a 45 ans et sait ce qu'il veut. La prison ne lui fait pas peur et ce n'est pas un bracelet électronique qui va lui dicter sa loi. Enfin si un peu, les horaires aléatoires que la police envoie au jour le jour l'oblige à plier devant eux, mais il tient bon. Il ne sort que durant ce laps de temps extrêmement court afin de continuer à suivre les casinos qui sont leur principal source de revenus. Oui, mais voila, entre un type qui se fait sauter la cervelle et autres agréments, les casinos ferment les uns après les autres. Si Jarret ronge son frein comme il peut, il a des doutes sur le qui est derrière tout cela. Mais comment un homme seul serait capable de faire autant de dégâts ? C'est une question à se poser et nous en avons la réponse. L'argent est si facile à dépenser lorsque l'on en a pour détruire la réputation, la vie, la liberté d'un autre. Cette histoire de pognon est bien ancrée et pas moyen de passer outre, même la loi semble se rétracter devant un paquet de billets vert.

  Andrew, tout juste vingt ans a été vendu par son père pour une poignée de dollars. Usé, affaibli, il a décidé de devenir un combattant afin de ne plus subir les violences physiques qu'il a connu trop bien. Lorsque l'un de ses combats est repéré par les hommes de Jarret, cela n'est plus qu'une question de temps pour qu'il soit dans leurs collimateurs. Et une fois à vue, Andrew sait qu'il va devoir rendre ce qu'il a pris. Sauf qu'au lieu de payer de sa vie, il va devoir devenir l'un des combattants de Jarret. Une lueur d'espoir qui va enfin apparaitre pour ce jeune homme qui en a vu des vertes, des pas mûres et surtout des murs dans la tête. Il n'a plus aucun espoir et ne fait que travailler, pardon de combattre afin de gagner ce qu'il peut pour sauver la dette de son cher père. Le mac en moins, il va devoir chercher et trouver sa place dans un monde de biker qui lui fait horreur. Dire que le passé de notre jeune homme est sombre, il est noir, affreux et pire que tout lorsque l'on comprend qui est le père, ce qu'il a fait et la façon dont il voit les autres. Le thème de l'homophobie en plus du racisme est mis en avant également. Les préjugés, les méchancetés gratuites, tout va y passer par des personnages qui ne méritent pas du tout d'avoir leur quart d'heure de gloire. (D'ailleurs Lydasa ne leur laisse que peu de temps)
    Jarret et Andrew ? La différence d'âge empêche Jarret de tenter le coup avec lui, mais qu'à cela ne tienne, Andrew est motivé, teigneux et il ne lâche rien. Tous deux ont un passif similaire et cela va les rapprocher malgré tout. Malgré le fait que Andrew est un fils de quelqu'un, que Jarret souhaiterait se poser mais comment faire quand celui qui vous donne envie de laisser les yeux sur lui ne cesse d'attirer les ennuis ? Il faut dire que Andrew cumule des gaffes, de mauvaises idées et des choix peu judicieux. Quant à Jarret, il vit comme il l'entend et le bracelet électronique lui porte sur les nerfs. C'est la catastrophe ! Les joutes verbales deviennent des portes qui  claquent, des mots qui font mal et les maux de l'âme ont du mal à s'éteindre. La différence d'âge est mise en avant, surtout avec notre "vieux" bloqué dans son QG parce qu'il ne peut pas faire ce qu'il veut. Les flics sont souvent sur son dos et ce tome va le prouver. Les deux ont des ennuis et ensemble ? Le proverbe que les ennuis que l'on aurait eu à deux sont bien véridiques. Il suffit de peu pour que les pensées deviennent des obsessions.     Les ennemis des uns sont devenus les ennemis de l'autre, à moins que ces ennemis ne soient déjà présents depuis des lustres, qui sait ? (Moi je sais, mais chut !) Les événements s'enchaînent, il y a peu de temps morts, entre la façon dont Jarret doit gérer son chapitre et Andrew qui doit apprendre à travailler, se former afin d'être le meilleur. Si vous pensiez que dans les tomes précédents nous avions les caractères des autres en puissance ? Perdu ! Nous retrouvons Karlito, Carl et surtout Garwen qui montrent un peu plus encore que dans le précédent. Plus teigneux, plus sombre, aussi taré, ou presque, les ennemis ne font pas dans la dentelle, liens du sang ou non. Être un bon président ? Jarret nous le montre à plusieurs reprises et ses gars lui prouvent également qu'il peut compter sur eux. C'est un ensemble qui fonctionne très bien. Les chapitres sont indépendants les uns des autres et s'arrangent déjà sans faire appel à des renforts, mais en cas de besoin, ils rappliquent tous ! C'est une solidarité qui fait du bien, même s'ils trempent parfois (beaucoup) dans des affaires louches. J'ai juste deux petites choses : il reste de petites fautes qu'il n'y avait pas dans les précédents et la fille à la fin qui s'amuse à tromper son monde, il n'y a pas de représailles ?     En conclusion, j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce dernier tome. Je suis très heureuse d'avoir peu revoir certains personnages et l'épilogue avec ce petit dernier était vraiment sympa. Une histoire de différence d'âge qui est mise en valeur par de nombreux points, des rappels sur le regard des autres qui n'est pas forcément agréable, surtout quand ces derniers sont médisants. L'amour se trouve partout, en chacun de nous, il suffit de le laisser s'exprimer, même si avec Andrew et Jarret, cela n'était pas de tout repos.
 

 Extrait choisi :  

« Puis je claque la porte derrière moi pour filer dans ma propre chambre. J'en ai marre de ce gamin, j'en ai marre qu'il ne comprenne pas ma situation et qu'il agisse toujours de façon égoïste. J'ai craqué face à ses beaux yeux et, aujourd'hui, je m'en mords les doigts. À mon âge, j'avais presque envie de me poser, de croire un peu que ça aurait été possible avec lui. Mais mon rythme de vie ne lui convient pas, je ne peux pas apporter toute l'attention qu'il me réclame, j'ai des obligations. Finalement, enchaîner les plans cul ne m'apportait pas autant de merdes. Je file sous la douche, me lave rapidement avant de me glisser dans mes draps sans autre forme de procès. J'ai besoin de dormir un peu, l'alcool me tourne le crâne et je serais bien incapable de bosser dans mon bureau. Commençant à sentir le sommeil me gagner, quelque chose se blottit contre moi. Je comprends qu'Andrew vient de me rejoindre, alors, avec toute la tendresse du monde, je l'entoure de mes bras pour finalement le tenir contre moi. »

Lovely bikers, tome 3 : Jarret (Lydasa)


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois