Des matins heureux • Sophie Tal Men

Des matins heureux • Sophie Tal Men

Des matins heureux • Sophie Tal Men

Bienveillance et mains tendues dans ce beau roman à savourer avec le sourire ! 

╰☆ Résumé ☆╮

Dans le quartier du Montparnasse à Paris, Elsa, Marie et Guillaume se croisent sans le savoir. Si le jour, leur quotidien les éloigne, le soir, tous trois affrontent une même peur de la nuit. Elsa se réfugie dans le bus pour éviter la violence de la rue. Marie, qui vient de quitter Brest, multiplie les gardes à l’hôpital pour combler son vide sentimental et Guillaume retarde la fermeture de son bar afin de fuir la solitude. C’est au détour d’un Lavomatic, d’un irish pub ou par le biais d’une annonce sur Leboncoin qu’ils finiront par se trouver. Mais parviendront-ils, ensemble, à aller jusqu’au bout de leur nuit ? A se reconstruire ? Des matins heureux est le roman des nouveaux départs, la rencontre de trois personnages blessés, touchants dans leur fragilité, inspirants dans leur force de résilience.

✿ Mon avis ✿

Je retrouve la plume de Sophie Tal Men que j’avais déjà lu il y a quelques temps avec ses deux premiers romans. Si à cette époque, je trouvais les personnages un peu agaçants sur les bords, ce livre m’a réconcilié avec sa plume. Ce fut une belle lecture, plein de compassion, d’entraide et de joie grâce au personnage de Marie qui est un véritable rayon de soleil alimenté Duracel combo Redbull. Un moment de bienveillance doux que l’on savoure avec le sourire aux lèvres.

L’histoire est en elle-même assez courte, aussi bien dans le nombre de pages (4-5h de lecture grand max) que dans la période traversée. Nous suivons une docteur en gynécologie spécialisée en reconstruction mammaire lors d’une période ‘mode stage’ dans une autre ville durant 6 mois. Directement Paris pour cette ‘Plouc’ débarquée tout droit de Bretagne. Elle ne compte pas dépenser son épargne pour meubler son appartement durant la brève période où elle est de passage et se décide donc de zieuter les annonces sur Leboncoin. Coup de bol, elle tombe sur un certain ‘Glenfiddich’ qui cherche à se débarrasser d’un peu près tout dans son chez-lui.

Le destin de ces deux personnages aussi différents que le jour et la nuit vont croiser le chemin d’Elsa, une jeune fille de 19 ans dans le besoin qui survie dans le froid et la pénible ville de Paris, elle qui n’a plus de chez-elle. Trois personnages, trois lignes qui se croisent et se superposent à certains moments. Des mains tendues, du pardon, de l’amitié, du courage, de la bienveillance et de la compréhension.

Je n’ai pas été jusqu’à verser des larmes car Sophie Tal Men n’est pas une autrice qui arrive à me bouleverser mais j’ai trouvé la lecture réconfortante et très lumineuse. Ce n’est pas vraiment l’histoire qui compte mais bien les personnages et leurs relations. Leurs actions et leurs échanges. On aimerait voir plus de visages comme cela dans la rue, au quotidien. Le personnage de Marie est amusant tout en étant sérieux grâce à son métier. C’est une fille que j’aimerais apprendre à davantage connaitre et je pense qu’elle apparait dans d’autres ouvrages de l’autrice (si j’ai bien lu les remerciements). Une lecture toute saison qui vous sortira certainement d’une éventuelle panne de lecture ou qui vous fera passer un très bon voyage en train/avion/voiture vu qu’il ne compte que 300 pages 😊

 CHRONIQUE #793 – Août 2022

  • Parution : 20212
  • Editeur : Albin Michel
  • Nombre de pages : 300 pages
  • Genre : Contemporain

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois