Par les routes, Sylvain Prudhomme

Bonjour tout le monde !

J’espère que vous allez bien en ce mercredi. De mon côté tout va bien. J’ai passé un week-end reposant accompagnée de la mer, d’un livre, de thé et de bonne compagnie. Vu mes semaines j’ai l’impression d’être un mollusque le week-end tellement je cumule de fatigue haha.

Je lis donc pas mal et j’ai terminé il y a une semaine le roman Par les routes de Sylvain Prudhomme publié en 2019. Je ne connaissais ni l’auteur ni le livre, c’est lors du club lecture dont je fais partie qu’il a été présenté et dont je me suis dit que je pouvais tester au vu des retours très positifs.

Résumé :

Auteur : Sylvain Prudhomme

Genre : Contemporain, Voyages

Édition : Gallimard (L’Arbalète)

Année : 2019

Nombre de pages : 304 pages

J’ai retrouvé l’autostoppeur dans une petite ville du sud-est de la France, après des années sans penser à lui. Je l’ai retrouvé amoureux, installé, devenu père. Je me suis rappelé tout ce qui m’avait décidé, autrefois, à lui demander de sortir de ma vie. J’ai frappé à sa porte. J’ai rencontré Marie.

Mon avis :

Le résumé est assez court et ne donne pas assez d’indices sur le contenu de l’histoire. Je ne savais donc pas sur quoi le roman allait partir. La seule indication que j’avais par les lecteurs du club lecture concernait ce sentiment de lâcher prise que l’on ressentait au fil des pages.

L’histoire concerne un homme d’une quarantaine d’années, Sacha, qui s’installe à V. et retrouve son ancien ami l’auto-stoppeur. Il est marié à Marie et ont un fils, Agustín. Nous ne connaissons jamais le nom de cet auto-stoppeur, nous savons uniquement que son plaisir à lui dans la vie est de sillonner la France à bord de voitures qui le prennent en stop. Ce n’est pas un moyen de déplacement très commun aujourd’hui. Il ne fait pas cela pour visiter un endroit en particulier mais pour la richesse des rencontres avec des inconnus le temps d’un trajet.
Grosso modo c’est le début de l’histoire. Sauf que nous ne suivons pas cet homme dans son périple mais Sacha qui est auprès de Marie subissant les départs de cet homme aux quatre coins de la France ne sachant pas quand il revient même s’il revient toujours.

Au début du livre j’étais vraiment perplexe, d’autant que je venais de terminer De pierre et d’os de Bérengère Cournut que je n’avais pas aimé. Il se lit très rapidement, j’ai dû mettre 3 jours par commodité professionnelle mais il peut se lire en moins de temps. Les chapitres sont très courts, l’écriture est martelée comme si nous défilions les kilomètres à bord d’une automobile. Pour autant, l’histoire n’est pas palpitante ni captivante. Le seul intérêt à tourner les pages est de le plaisir de lire mais en somme ce n’est qu’un étalage de faits, de descriptions de certaines actions et de jours qui s’enchaînent. Il n’y a que des dialogues racontées de manière narrative. On ne voit pas trop où l’auteur veut nous emmener. Je crois que finalement il ne veut nous emmener nulle part, comme l’autostoppeur, juste faire du voyage et réfléchir à ses côtés.

C’est typiquement le genre de livre où soit on adore, soit on n’est pas du tout réceptif. Je me situe dans la seconde catégorie. Le fait d’être du côté de Sacha, celui qui ne voyage pas n’apporte pas grand-chose. J’aurai voulu être auprès de ces automobilistes qui échangent une portion de voyage à côté d’un inconnu, qui parle de tout et de rien. Faisant du covoiturage de temps à autre, le plus intéressant est cet échange le temps d’un trajet avec un pur inconnu. C’est un peu frustré que j’ai terminé le roman.

De pierre et d’os est un roman voguant au rythme d’une voiture sur la route. C’est comme si le lecteur voyait défiler des kilomètres à mesure que le livre avance entre ses mains. Il me manquait la richesse des rencontres entre les conducteurs et l’auto-stoppeur. Il se lit très vite et sera malheureusement oublié tout aussi rapidement.

Et vous, vous avez lu ce livre ? Vous connaissez l’auteur ? Il a obtenu de nombreux prix littéraires. En tout cas je veux bien vos retours