Que la mort soit douce, tome 1

Que la mort soit douce, tome 1
Que la mort soit douce, tome 1
« — Nous venons de clore les autres entretiens, il ne reste plus que toi. Es-tu prête ? — Ai-je vraiment le choix ? »
Depuis le décès de son père et parce qu’elle voit des fantômes, Katell n’a pas connu une existence bien paisible. Seulement, la vie lui prévoit un destin bien plus incroyable, un destin de Santa Muerte.
Que la mort soit douce, tome 1
Pourquoi ce livre ? Jusqu’à sa nomination au Prix Livraddict dans la catégorie Fantastique, je n’avais jamais croisé la route de ce titre. Entre la couverture et le résumé - qui n’est pas sans rappeler la trilogie La Faucheuse de Neal Shusterman, je me suis décidée à découvrir ce premier tome.
J’ai très vite déchanté (et je pense que la chronique sera courte) et j’ai fini par abandonner le roman après avoir dépassé son premier tiers. Les raisons sont très simples : en premier lieu, pour un roman qui se veut destiné à l’adolescence, l’intrigue prend trop son temps pour démarrer et je me suis très vite ennuyée dans le quotidien pesant de l’héroïne, Katell. En deuxième lieu, l’intrigue tourne trop rapidement autour des amourettes de lycée et je n’étais franchement pas emballée à l’idée de me retrouver dans un triangle amoureux fastidieux à suivre. Une autre bonne raison d’abandonner, c’est que le pitch autour de la mort façon tradition mexicaine ne démarre réellement qu’au moment où j’ai abandonné. J’ai considéré que c’était trop tard.
Les personnages ne m’ont pas non plus interpellée. Katell semble être une fille bien, mais elle incarne malgré elle le stéréotype de la jeune fille à qui tout va de travers, de la relation conflictuelle (poussée à l’extrême) avec sa famille aux problèmes souvent rencontrés par les adolescents. L’accumulation manque de crédibilité. La cousine est imbuvable, là aussi c’est très extrême comme comportement et même la mère n’échappe pas à mon indignation, tirant un trait sur sa relation avec sa fille au profit de la douleur de la perte. Les rares amis que l’on aperçoit dans les derniers chapitres lus ne sont pas mieux lotis, manquant de profondeur.
Je n’ai pas forcément de commentaire à formuler autour du style de l’autrice. Il est assez commun et je ne parviens pas à savoir s’il m’a plu ou non, étant donné l’influence du contenu sur mon opinion.
En dernier commentaire, une lecture commune était organisée entre membres de Livraddict pour échanger autour de ce premier tome et les avis sont majoritairement critiques - pour celles et ceux qui sont allés au bout. Cela m’a découragée à poursuivre plus avant.
Que la mort soit douce, tome 1
Un essai qui s’est très vite soldé par un abandon, même si j’ai tenu jusqu’au premier tiers. Entre des personnages et des relations stéréotypés et une intrigue qui ne décolle pas, je me suis très vite déconnectée de l’affaire. Même l’arrivée tardive des faucheurs n’a pas réussi à remonter la pente. J’ai préféré passer à autre chose.
Que la mort soit douce, tome 1
Les autres titres de la saga :
1. Tome 1
2. Tome 2
- saga en cours -

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois