Tout ce qui est sur terre doit périr • Michel Bussi

Tout ce qui est sur terre doit périr • Michel Bussi

Tout ce qui est sur terre doit périr • Michel Bussi 

Entre Dan Brown et Indiana Jones, une enquête trépidante. Lu et approuvé !

╰☆ Résumé ☆╮

Une masse sombre, inexpliquée, prise dans les glaces millénaires du Mont Ararat… Un livre interdit, gardé sous clé dans l’enfer du Vatican… Un animal de bois, énigmatique, portant au front une corne unique… Les indices sont là, éparpillés. Un gigantesque puzzle à reconstituer pour remonter à l’origine de toutes les religions du monde. De Bordeaux à Hong-Kong, en passant par l’Arménie, Zak Ikabi n’a qu’une obsession : en réunir toutes les pièces. Et trouver enfin l’arche de Noé. Embarquée malgré elle dans sa quête, la glaciologue Cécile Serval, aussi érudite que volcanique, se voit bientôt confrontée à un véritable déluge de questions. Et de balles de kalachnikov… Car pour garder ce secret, certains sont prêts à tous les sacrifices…

✿ Mon avis ✿

Tout comme JK Rowling a emprunté le pseudo de Robert Galbraith pour éditer ses romans policiers, Michel Bussi s’est amusé à utiliser un nom d’emprunt pour sortir ce thriller un peu plus noir et mystérieux que les textes auxquels il nous a habitué. Le roman est tout d’abord sorti sous le nom d’auteur Tobby Rolland puis a été réédité par les éditeurs bien connu de Bussi afin de lui donner une nouvelle chance. Un thriller un peu ésotérique qui n’est pas sans rappeler les aventures de notre cher Dan Brown… ainsi que certains romans de J. R. Dos Santos que j’ai adoré (La formule de Dieu et L’Ultime secret du christ).

La brièveté des chapitres et les sauts géographiques rendent ce récit très rythmé. On ne reste pas en place. L’auteur nous fait voyager par le biais de plusieurs protagonistes, situés aux quatre coins du globe. Petit à petit, les pièces du puzzle se dessinent et l’image sur la boite prend forme.

L’intrigue démarre au Vatican où un certain Zak Ikabi utilise de la ruse pour récupérer un livre ‘interdit’. Le livre d’Enoch, une partie qui ne s’est pas retrouvée dans la Bible mais qui contient des éléments capitaux sur l’origine du monde tel qu’on le connait. Vient se rajouter à notre course poursuite Cécile, une glaciologue charismatique qui se laisse embarquer un peu par obligation.  Ensemble, ils vont partir à la recherche d’un mythe que peu d’élus connaissent.

Malgré les 760 pages du roman, je n’ai pas vu le temps passé. J’adore ce genre de quête qui nous fait hésiter. Entre mythe et réalité, que devons-nous croire ? Les preuves sont pourtant là, juste devant nos yeux ! Et si tout cela était vrai ? Qu’est-ce que cela voudrait dire pour nous ?

Même si en arrivant vers la fin, la théorie commencent à prendre une ampleur qui m’a fait davantage pencher vers la fiction plutôt que sur la réalité, j’ai profité pleinement de tous les moments phares du récit pour laisser mon imagination accompagner ces héros ma foi assez sympathiques. Action, secrets, religions, mythes millénaires et course poursuite contre la montre… et pour sauver leurs fesses : on ne s’ennuie pas !

Certes, certaines péripéties sont un peu tirées par les cheveux… Mais comme pour le Da Vinci Code, on se laisse prendre au jeu et par la montre pour profiter du paysage. Découvrir les secrets du mythe avec les héros, apprendre des éléments tirés des différentes religions, tenter de résoudre le mystère avant les ‘méchants’. Une enquête bien menée et trépidante, originale dans son coeur même si la structure ressemble à d’autres auteurs connus. On atteint les 120 chapitres sans le réaliser, preuve que le temps passe vite ! Parfait pour l’automne et son côté Halloween. Un roman noir sans être glauque. A découvrir si vous aimez les autres auteurs cités dans l’article 😉

 CHRONIQUE #690 – Octobre 2021 

  • Editeur : Pocket
  • Parution : 2019
  • Nombre de pages : 769 pages
  • Genre : Thriller

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois