Dans ce recueil, Juliette Benzoni a choisi de raconter le destin de dix-huit femmes, de dix-huit reines toutes célèbres par leur beauté et le tragique de leur destinée. Des aventures de la paysanne du Kiang-Sou aux appétits de puissance de Draga, reine de Serbie, quarante siècles d’Histoire déroulent leurs fastes de l’Égypte à Byzance, de la Chine aux rives de la Seine et de la Tamise.
On vivra avec passion la lutte de Frédégonde contre Brunehaut, le règne sanglant d’une concubine impériale chinoise, les rancœurs d’Aliénor d’Aquitaine deux fois reine et toujours déçue, la folie macabre de Jeanne la mère de Charles Quint, le douloureux roman de Caroline-Mathilde de Danemark, la prisonnière de Kroenberg.

Je suis une passionnée d’histoire et j’avoue que j’étais très emballée à l’idée de me plonger dans ce roman et de découvrir les vies de ces 18 femmes.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins mais, ce fut une déception cuisante. Je ne peux nier la documentation monstrueuse qu’il a fallut afin d’écrire ce roman. Je ne nie pas non plus que j’ai appris de nombreuses choses en lisant ce livre. Néanmoins, je n’ai pas réussi à rentrer véritablement dans l’histoire. J’ai eu l’impression de lire une succession de faits. J’ai eu la sensation que tout ceci manquait de liens.  

Les reines tragiques sont donc plus, selon moi, un exposé d’histoire qu’un roman. Les divers personnages mis en avant sont fascinants. Ces femmes montrent un vrai courage, une vraie détermination mais aussi parfois une vraie cruauté. J’ai découvert des personnages que je ne connaissais pas, mais j’avoue avoir parfois décroché.

Je n’ai donc pas accroché au style de Juliette Benzoni qui a tendance à exposer des faits plus que les romancer.