The Promised Neverland T13, de Kaiu Shirai et Posuka Demizu

The Promised Neverland T13, de Kaiu Shirai et Posuka Demizu

The Promised Neverland T13 : Le roi du Paradis, de Kaiu Shirai (scénario) et Posuka Demizu (dessin), traduit du japonais par Sylvain Chollet, Kazé, « Shonen », 2020 (VO : 2019), 192 pages.

L’histoire

La relative tranquillité d’Emma et des siens vole brusquement en éclats quand un commando de soldats humains les attaque ! Sur ordre de James Ratri, la troupe d’élite menée par l’impitoyable Andrew a pris d’assaut le refuge. Alors qu’Emma et les enfants s’enfuient, Yugo et Lucas décident de faire front armes au poing, à deux contre six…

⭐⭐⭐⭐

Note : 4 sur 5.

Mon humble avis

Vous connaissez la chanson, comme il s’agit d’un tome d’une série, si vous préférez ne pas être spoilé·e sur ce qui se passe avant, vous pouvez aller lire les chroniques des tomes précédents 😉

Tandis que Yugo et Lucas prennent la décision de retourner dans le refuge pour s’assurer que leurs poursuivants ne puissent pas les rattraper, les enfants s’enfuient à travers les galeries pour y trouver un lieu où se refugier. Comme les personnages principaux et les antagonistes portent des masques filtrant, on n’aperçoit pas grand-chose de leurs visages. Si leurs cheveux étaient suffisants pour les reconnaître, j’étais assez peu engagée dans ce combat. Probablement parce qu’on n’a pas accès aux expressions faciales des personnages. Ou alors parce que l’issue du combat semble assez évidente, je ne saurais dire.

Dans les galeries, l’ambiance est assez sombre tandis qu’il faut s’occuper des blessés et trouver des ressources pour nourrir et s’occuper de tout le monde. Il y a une scène très touchante où Emma se rend compte que les autres enfants ont eu le temps de grandir et d’apprendre beaucoup de choses qu’elle-même ne connaît pas, tandis qu’elle était en exploration pour trouver des indices concernant les sept murs. Jusqu’ici le manga montrait plutôt Emma – et Ray – comme les personnages les plus intelligents et les plus doués, mais ici on voit que même elleux ne savent pas tout faire, sans que cela pose problème puisqu’iels peuvent s’appuyer sur les autres personnages pour profiter de leurs savoirs !

Dans le tome précédent, on voyait Ray et potentiellement d’autres personnages s’inquiéter de devoir tuer des être humains et j’avoue ne pas comprendre la logique qui fait qu’iels s’inquiètent de tuer ou blesser des personnes qui les pourchassent pour les tuer jusqu’au dernier sous seul prétexte qu’ils sont humains. D’autant que les enfants ont déjà eu l’occasion de croiser des adultes très malveillants, si ça avait été des enfants j’aurais pu comprendre l’hésitation mais ici ça m’a paru un tantinet exagéré.

La fin de ce tome est particulièrement trépidante et promet un niveau de danger encore plus élevé pour la suite.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois