[Chronik’ Book] Dossier 64 – Jussi Adler Olsen

[Chronik’ Book] Dossier 64 – Jussi Adler Olsen

Résumé

La nouvelle enquête du trio formé par l’inspecteur Mørck et ses assistants Assad et Rose fait monter la tension d’un cran en nous plongeant dans le sombre passé politique du Danemark.
Copenhague. Une brutale agression dans les quartiers chauds de Vesterbro incite Rose à rouvrir un cold case sur la disparition inexpliquée d’une prostituée. Cédant à ses pressions, le Département V exhume une affaire macabre datant des années 50, dont les ravages dévoilent le visage d’une société danoise loin d’être exemplaire…

Mon avis

Me revoici pour une nouvelle aventure du Département V ! C’est toujours un plaisir de retrouver cette équipe que j’aime tant. Et là encore, c’est du grand-art ! Jonglant avec des remarques cinglantes qui m’ont arraché un sourire et des moments particulièrement lourds en tension, ce tome 4 passe en pole position et devient mon favori de la série !

Basé sur des faits tristement réels, ce tome nous plonge dans le monde politique du Danemark et dans une sombre histoire de règlement de compte. Encore une fois, tout aurait pu passer inaperçu si Rose ne s’en était pas mêlé. Et même si Carl aurait voulu un peu de répit, ayant déjà beaucoup de soucis à régler, notamment avec l’affaire qui a conduit Hardy à se retrouvé dans un lit d’hôpital. Il devra jonglé entre l’obsession de son équipière et ses tourments.

J’ai véritablement adoré ce livre. Addictif, malgrè quelques longueurs, le personnage d’Assad brille à nouveau sans trop en dévoiler sur lui. Pire, je dirais que ce tome sème encore le trouble sur sa réelle identité. Je suis vraiment impatiente d’en découvrir plus sur lui à mesure qu’il évolue. Je ne dirais pas que c’est mon personnage favori, quoi qu’il est vraiment très attachant, mais le département V est tellement hors du commun que j’ai du mal à vous dire qui se démarque le plus entre ce trio de dingue !

Inutile de s’attarder sur la qualité de l’écriture, elle n’est plus à démontrer. Mais les thématiques de ce livre méritent vraiment un paragraphe ! Une petite leçon d’histoire scandinave sordide ou se mêle eugénisme et santé mentale. Encore une fois, difficile de ne pas comprendre les actes odieux qui se déroulent tout au long du récit (cf. Profanation, le tome 2, qui m’avait laissé lourdement en empathie avec le criminel). A mesure des flash-back, on découvre l’enfer qu’à vécu cette personne et ce qui l’a rendue si monstrueuse ! Poignant… Une fois encore Adler-Olsen veut dénoncer, et il le fait avec tout son talent !

Une lecture qui chamboule mon classement, puisque Profanation passe en 2e position de mes livres favoris dans cette série, laissant sa première place à cet incroyable Dossier 64 !

TOTAL 19/20


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