Trois cartouches pour la Saint Innocent

Trois cartouches pour la Saint InnocentTrois cartouches pour la Saint Innocent de Michel Embareck, L’Archipel Trois cartouches pour la Saint Innocent

Jeanne Moreau – rien à voir avec l’actrice – a tué son mari qui la maltraitait depuis des années. Trois balles dans le dos en guise d’épitaphe.

Le soutien des réseaux sociaux et des associations de lutte contre les violences faites aux femmes lui a valu de n’effectuer qu’une partie de la peine à laquelle elle a été condamnée aux assises et de bénéficier d’une grâce accordée… le jour de la Saint-Innocent.

Explorant un angle mort de l’affaire, un journaliste à la retraite décide de rouvrir le dossier. La septuagénaire – que certains proches surnomment « la Ravajou » – est-elle bien la victime que les médias se sont plu à dépeindre ?

Trois cartouches pour la Saint Innocent

J’ai découvert ce roman dans le cadre des Masse Critique de Babelio.

Babelio

J’aime beaucoup les romans policiers et thrillers. J’attendais donc de découvrir avec beaucoup d’impatience cette lecture.

Le roman raconte une enquête faite des années après le crime, ce qui constitue une vraie originalité. Le lecteur suit donc un journaliste à la retraite qui se penche sur le cas de Jeanne Moreau qui a tué son mari, il y a plusieurs années de cela. 

L’intrigue en elle même ne m’a pas vraiment emportée… Le récit alterne le point de vue du journaliste et celui de la meurtrière.  Les deux se répondent tout au long de la lecture. Néanmoins, malgré ces changements fréquents, j’ai trouvé que l’ensemble manquait de punch et de rythme. Il y a très peu de rebondissements et j’avoue m’être un peu ennuyée.

Franck Wagner, le journaliste, est un personnage au fort charisme mais il ne m’a pas séduite non plus. Je l’ai trouvé un peu papi gâteau, et je ne m’attendais pas du tout à croiser un tel personnage dans ce livre.

Jeanne Moreau quant à elle, reste un personnage mystérieux et très difficile à cerner. Bien que plus sympathique que son pendant masculin, elle n’a pas su non plus éveiller mon intérêt.

D’un point de vue stylistique, j’ai trouvé l’ensemble un peu plat, sans réel relief.

Bref, vous l’aurez compris, je me suis ennuyée en lisant ce roman et je ne sais pas si je renouvellerai l’essai avec cet auteur.

Trois cartouches pour la Saint Innocent


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois