J’avais 15 ans : vivre, survivre, revivre » Elie Buzyn

J’avais 15 ans : vivre, survivre, revivre » Elie Buzyn

Editeur : Alisio

J’avais 15 ans : vivre, survivre, revivre » Elie BuzynAoût 1944. Après une enfance heureuse en Pologne, Élie Buzyn subit l'indicible : la déportation, l'assassinat des siens, Auschwitz puis la marche de la mort jusqu'à Buchenwald. Il a 15 ans. Le camp est libéré le 11 avril 1945. Comment, alors, retourner à la vie ? Porté par les voix du passé, il reconstruit ailleurs ce qui a été détruit. Étrange périple de Buchenwald à la France, en passant par la Palestine et l'Algérie, étrange voyage de la mort à la vie. Un jour, il comprend qu'il est temps de témoigner.

J’avais 15 ans : vivre, survivre, revivre » Elie Buzyn

⭐⭐⭐⭐

Si j'aime énormément découvrir ce genre de témoignage, c'est à chaque fois très difficile émotionnellement.

Mais pour le devoir de mémoire, celui que nous avons tous de ne pas oublier les horreurs que d'autres que nous ont dû subir à cause de la folie de certains hommes, nous devons lire ce genre d'ouvrage. C'est dur, c'est violent, c'est percutant et émouvant, mais jamais, non jamais, nous ne devons oublier ou minimiser ce que ces personnes ont vécus.

Comme le dit si bien l'auteur, désolée je n'ai plus les mots exacts car je ne les ai pas noté sur le moment, mais à un moment, il dit que ce qu'il a vécu, ce qu'il a vu, ce qu'il a subit, aucuns mots ni aucunes images ne seront jamais assez forts pour retranscrire toute cette époque horrible. Les mots utilisés sont pourtant déjà forts, mais c'est vrai aussi qu'une personne n'ayant pas vécu la même chose ne pourra pas réellement ressentir et comprendre ce que l'auteur a voulu transmettre.

Tellement de souffrance, tellement de douleur, et pourtant, Elie Buzyn ne parle pas de vengeance, il n'incite en rien à la violence lui-même. Son témoignage, il le divise en trois parties : Vivre, survivre, revivre. A la fin, nous avons même d'autres témoignages, mais cette fois, c'est sur l'homme qu'il est, celui qu'il est devenu malgré les atrocités. Celui de sa femme est particulièrement vibrant d'émotions.

Afin de ne jamais oublier, ce genre de livre doit absolument être lu, le sujet est clairement difficile, mais nous n'avons pas à nous plaindre finalement.

J’avais 15 ans : vivre, survivre, revivre » Elie Buzyn Merci à Eric Poupet.

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