Idéalis T1

Idéalis T1

Lors d’une mission de routine sur une planète inconnue, Kira découvre un organisme vivant d’origine extraterrestre. Fascinée, elle s’approche de l’étrange poussière noire. La substance s’étend sur tout son corps et commence à prendre le contrôle. Kira, en pleine transformation, va explorer les dernières limites de sa condition d’être humain.
Mais quelle est l’origine de cette entité ? Quelles sont ses intentions ?
La scientifique n’a pas le temps de répondre à ces questions : la guerre contre les aliens est déclarée, et Kira pourrait bien être le plus grand et le dernier espoir de l’humanité.

2/5

J’ai grandi avec Eragon qui a été une de mes sagas favorites étant plus jeune, alors quand Paolini a annoncé sortir un nouveau livre, j’ai paniqué. Quand il a précisé que c’était de la SF, j’ai failli faire un malaise. Mon genre favori + un de mes auteurs d’enfance = le cocktail parfait ? Pas si sûre, car malheureusement Idéalis est une bonne déception.

Déjà il faut savoir que malgré le « tome 1 » inscrit sur la couverture, Idéalis a été édité comme un tome unique en anglais, et qu’il a été coupé en deux par la maison d’édition française « du fait de son poids » (je cite). Cette première partie fait plus de 800 pages en VF (le roman en fait 850 en tout en VO…), c’est donc un petit monstre que nous avons entre les mains.
Et pour le coup, la coupure casse le bouquin pour moi car dans ce première partie nous n’avons que du blabla. Des lenteurs. Du blabla encore. Des longueurs encore en veux-tu en voilà. Franchement j’ai galéré pour arriver au bout de ces 800 pages, au point de le traîner pendant des jours et des jours tellement je n’avais pas envie de m’y remettre. Pourtant le pitch donne clairement envie, mais le truc c’est qu’il n’y a rien d’original dans cette histoire. Pas de petit truc qui ferait sortir l’histoire des sentiers de la SF. Pas de plot twist, qui arrive sûrement par la suite mais vu que je n’ai que la moitié du livre, je juge sur ça. C’est plat, c’est long, et honnêtement c’est ennuyant. Je sortais de l’histoire toutes les deux pages, l’intrigue pourrait être intense mais elle ne parvient jamais à l’être vraiment : rien ne le différencie vraiment des autres romans du même genre et à mes yeux c’est un simple mélange entre Babel Corp et Illuminae qui ne parvient pas à grappiller l’originalité que ces deux titres ont. On est dans un roman de SF, dans l’espace, avec des aliens (j’adore les aliens) et le seul truc que j’ai eu en tête en refermant mon livre a été « pfiou enfin ». C’est dur à dire parce que j’adore l’auteur, mais ça n’a pas marché ici.
Pour autant il y a de bons éléments dans Idéalis : l’intrigue qui est plutôt intéressante tente de prendre son envol à certains moments, mais elle est vite ramenée à des dialogues sans fin, des scènes répétitives de l’attente, toujours de l’attente pour qu’il se passe un truc microscopique.

Nous sommes faits de poussière d’astres morts.

Idem pour les personnages que j’ai trouvé sans grand intérêt. Kira essaie d’être une protagoniste badass et humaine sans parvenir à conjuguer les deux : elle traverse des événements traumatisants qui auraient dû émouvoir un minimum le lecteur mais elle agit de manière tellement robotique qu’elle donne tout simplement l’impression que tout lui passe au-dessus. Elle était si peu intéressante alors qu’elle a une histoire et une personnalité qui la rendent particulière, et c’est dommage de ne pas avoir utilisé tout ceci pour la rendre plus attachante. Beaucoup d’autres personnages sont introduits dans le récit mais certains ne sont là que sur deux pages, d’autres sont agaçants au possible et j’ai carrément oublié la moitié d’entre eux tellement ils sont nombreux.
Je pense quand même lire la deuxième partie puisque l’ouvrage a été créé comme étant unique, et juger sur la moitié me semble assez complexe.

Bref, je suis déçue d’être déçue.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois