PAI 2019 : Vert-de-Lierre de Louise Le Bars

Bonjour, bonjour

Et oui ma dernière chronique date déjà d’un mois 😉 … Vert-de-Lierre a été un roman assez facile à lire sans pour autant être transcendant. D’ailleurs cette chronique traîne un peu (cela fait 15 jours que j’ai fini la lecture) car les quelques chroniques que j’ai lu encensaient ce roman et pourtant…

PAI 2019 : Vert-de-Lierre de Louise Le Bars

4ème de couverture

Olivier Moreau, écrivain délaissé par la Muse, retourne dans le village de sa Grand-Mère, récemment décédée, pour mettre de l’ordre dans ses affaires comme dans son esprit. Il y renoue avec les souvenirs de son enfance, et redécouvre un étrange personnage de conte populaire local surnommé le Vert-de-Lierre, cet antique vampire végétal qui le fascinait enfant. Cet intérêt va déclencher des visions et cauchemars chez l’écrivain en mal d’imaginaire ainsi que la rencontre de deux femmes tout aussi intrigantes l’une que l’autre.

À quel prix Olivier retrouvera-t-il sa muse ?

Mon avis

D’abord un mot sur la couverture qui est tout simplement magnifique et donne le ton du roman…fantastique, noir ou plutôt sombre.

Je dois reconnaître que le fond de l’histoire est prenant, percutant…Les personnages sont très bien travaillés et leur évolution… Enfin non, pas leur évolution mais plutôt la manière dont leur caractère et leur personnalité sont dévoilés au lecteur est très bien construite. Je comprends tout à fait l’impact que ce roman a pu avoir sur certains lecteurs, le fait qu’il donne accès à une certaine liberté, acceptation de soi et de sa différence…En gros Vert-de Lierre est un roman fantastique qui peut être perçu comme un message de philosophie de vie. Mais personnellement, même si le fond m’a interpellé, la forme a perturbé ma lecture.

1/ J’ai dû relire certaines phrases pour un problème de ponctuation. Alors certes on peut penser que je cherche la petite bête mais j’avoue que c’est quelque chose qui perturbe ma lecture, surtout quand je lis fatiguée, les phrases doivent couler toutes seules.

« Je repensai aux encouragement, probablement sincères, de Rose, et à ce que m’avait suggéré mon éditeur, qui me soutenait que je devais rester dans mon domaine de prédilection. »

La virgule après Rose m’a longtemps perturbée mais je dois reconnaître qu’à la relecture reposée, elle semble logique, même si elle me gêne toujours.

2/ Sur certains passages il y a de nombreuses répétitions

« C’était bizarre, mais…elle est venue vers lui, toujours avec cette espèce de voilette qu’elle porte toujours, mais quand elle lui a tourné le dos avec sa commande de fleurs, eh bien, il l’a vue… »

« Il me fallait retrouver de la solitude, ma solitude! Elle m’appelait, languissante, là-bas, dans les bois les plus proches. Sans prendre garde à d’éventuels témoins, je m’élançai, avide de cet espace qui s’offrait à moi, face à l’urgence de retrouver sa bienveillance. Après cette étape au cloître, je retrouvai simultanément cette peur des autres. »

3/ Et enfin (du moins pour ce que j’ai relevé) il y a une incohérence temporelle…pour moi. Dans un passage, un des personnages principaux du récit se retrouve une nuit dans le jardin d’un monastère. Elle s’endort au matin, lorsqu’elle se réveille, saisi de douleurs, elle tombe dans le coma… Elle n’a donc pas l’occasion de retourner au potager du monastère et pourtant : « J’attendis qu’il fit une nuit d’outre-tombe avant de me glisser jusqu’au mur que j’avais pris l’habitude d’escalader » . Alors ma question est : comment prend-t-on une habitude en une seule fois???

J’ai bien conscience que tout ça peut paraître des détails, et que cela ne fait pas l’intérêt du livre, ni sa valeur…que certains ne le remarqueront même pas tellement pris par l’histoire qui, je le répète, est excellente mais pour certains la forme est tout aussi importante 😉

Conclusion

Un excellent roman qui malheureusement ne m’a pas suffisamment embarqué pour que je ne relève pas les détails… mais je dois reconnaître que la « responsabilité » en revient un peu à mon caractère. Quand tout le monde encense un roman, j’ai la fâcheuse tendance à chercher la petite bête et ici j’en ai trouvé quelques unes. Mais cela reste personnel 😉

Lien du PAI 2019

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