L’Enigme de la chambre 622 de Joël Dicker

L’Enigme de la chambre 622 de Joël Dicker L'Enigme de la chambre 622 de Joël Dicker, Publié aux éditions de Fallois, 2020, 570 pages.

Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L'enquête de police n'aboutira jamais.
Des années plus tard, au début de l'été 2018, lorsqu'un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d'imaginer qu'il va se retrouver plongé dans cette affaire.
Que s'est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier?

Je me réjouissais de lire le nouveau roman de Joël Dicker. J'avais adoré La vérité sur l'affaire Harry Québert ainsi que Le livre des Baltimore . Dans ses deux précédents romans j'avais aussi bien aimé le style de l'auteur que son intrigue et ses personnages. Avec L'énigme de la chambre 622, j'ai été totalement déçue.

Tout commence pourtant bien. Joël Dicker, dans son quasi rôle d'écrivain, va mener l'enquête sur la fameuse chambre 622 qui n'existe pas ou plutôt qui n'existe plus au fameux Palace de Verbier. Le numéro 622 a été remplacé par le 621 bis parce qu'un meurtre y a été commis quelques années plus tôt. Affublé d'une acolyte qui tombe un peu de ciel, l'écrivain va alors mener l'enquête et nous projeter dans le passé.

Quinze ans plus tôt, lors du Grand Week-end réunissant les pontes des banquiers suisses, un homme a été assassiné. Pour quel motif? Et surtout qui est le meurtrier? Et là, Joël Dicker entraîne son lecteur dans une sorte de vaudeville avec des dialogues nullissimes à base de " chouchou ", " Médème " et " Mousieur " (les immigrés en prennent pour leur grade). Je me suis longtemps demandé si c'était un effet de style. J'ai eu bon espoir que l'intrigue se mette à démarrer vraiment. L'auteur tourne autour du pot. On suit une intrigue amoureuse bas de gamme, sans intérêt. Je me suis passablement ennuyée sans voir où l'auteur voulait en venir. Au final, ce n'est pas du tout un roman à suspens que nous donne à lire l'auteur mais une romance plate et ennuyante.

Et le style de l'auteur! Mais Joël Dicker a-t-il vraiment écrit ce roman? C'est affligeant de clichés, de phrases mal construites, de lourdeurs. Les chapitres commencent tous de la même façon nous donnant des précisions météorologiques fort intéressantes. C'est lourdingue, répétitif. Et que dire de ces moments où Joël Dicker nous parle de son éditeur disparu? Mais pourquoi? Que viennent faire ses souvenirs sans rapport avec le reste? S'agissait-il de combler des trous?

Je dirais que les 150 dernières pages relancent un peu le machin et heureusement sur presque 600 pages! J'avais au final deviné le motif et l'identité du meurtrier. On repassera donc pour le suspens.

Cette " Énigme de la chambre 622 " est un vrai fiasco. Je me suis ennuyée d'un bout à l'autre! Économisez donc 23 euros en ne lisant pas ce livre...


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