Rendez-vous au crépuscule

Rendez-vous au crépuscule

Connaissez-vous la maladie de « luminite » ?Cette maladie rare affecte peu d’individus sur Terre. Le corps de ceux qui en sont atteints brille quand il est éclairé par la lumière de la lune…
Takuya ne s’y était jamais intéressé plus que ça… Mais quand un jour, il se retrouve à devoir rendre visite à Mamizu Watarase, une de ses camarades de classe hospitalisée, son quotidien en sera changé à jamais. Lui-même endeuillé par la perte d’un proche, Takuya va se prendre d’affection pour la jeune fille, et décider de l’aider à réaliser ses rêves… Pourtant, les jours lui sont comptés, car d’après les médecins, son espérance de vie est déjà dépassée. Combien de temps encore pourra vivre la lycéenne ?

⋅ Sortie dès la réouverture des libraires, le 11 mai
⋅ Light novel, contemporain

2/5 – 

Avec une couverture aussi jolie et un résumé pareil, difficile de ne pas être intriguée par Rendez-vous au crépuscule, un petit bouquin aussi joli à l’intérieur qu’à l’extérieur. Mais… ça ne l’a pas fait avec moi. Loin de là.

Malheureusement je commence à croire que le format light novel ne me convient pas : les deux que j’ai lus jusqu’à présent ne m’ont pas convaincue et c’est souvent lié au manque de profondeur dans l’intrigue et les personnages. Les light novel sont un genre particulier de roman puisqu’ils ont tendance à se concentrer sur les dialogues et des choses plus directes sans fioritures, du coup je pense que le problème vient surtout de moi : j’ai besoin d’un minimum de profondeur que je ne retrouve pas dans ce format. L’intrigue est faible, sans aucune surprise et en dehors de la maladie de Mamizu tout est loin d’être recherché. On se doute très bien du dénouement rien qu’à la lecture du résumé et l’auteur n’arrive pas à instaurer une ambiance pesante, mélancolique voire déprimante qui aurait pu donner beaucoup plus de puissance à ce livre qui en manque cruellement. Les événements s’enchaînent trop rapidement, trop facilement, de manière un peu décousue parfois… Mais surtout, je n’ai vraiment rien ressenti de particulier pendant ma lecture alors que c’est parfaitement le genre de livres que tu dois terminer les larmes aux yeux. Là je me suis ennuyée, j’ai beaucoup soupiré, levé les yeux au ciel, galéré parfois alors que ça aurait dû aller comme sur des roulettes. Et je suis déçue d’être déçue.

Concernant les personnages, là aussi les choses ont été compliquées. Mamizu n’est pas vraiment présente dans cette histoire, je ne saurais pas vraiment expliquer mais elle est juste là pour faire avancer le protagoniste et rien d’autre : on ne la voit qu’à travers sa maladie, et l’être humain derrière passe un peu à la trappe. Le développement de Takuya est quant à lui très prévisible mais il a le mérite d’être assez réussi : il a des pensées vraiment sombres, une manière très particulière de voir la vie mais il reste cohérent dans ses actions du début à la fin.
Le style d’écriture quant à lui est cohérent avec le format light novel mais comme dit il est tellement froid et sans grande recherche que ça ne passe tout simplement pas avec moi. Je n’ai pas trouvé la poésie que j’attendais.

Bref, je pense que c’était mon dernier light novel !

Merci aux éditions Akata pour l’envoi ! 


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois