A l’occasion de la sortie du sixième tome des Enfants de la Résistance, revenons sur cette bande dessinée jeunesse extrêmement bien faite dans laquelle tout lecteur peut en fait trouver son compte.
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François, Eusèbe et Lisa vivent dans une France occupée par les nazis. Ils n’ont que 13 ans mais ne souhaitent pas pour autant se laisser faire. Quoi faire, alors, à leur âge pour lutter contre l’envahisseur ? Dans la Résistance, chaque acte compte, même celui qui paraît le plus infime.
Pour le trio d’amis, tout commence par un sabotage et une distribution de tracts fabriqués avec les moyens du bord. De fil en aiguille, sous le pseudonyme du Lynx, ils se retrouvent à la tête d’un réseau important dont les membres ignorent évidemment l’identité et l’âge de leur « chef ». La guerre, elle, est complexe. Les mots du Général de Gaulle et la bravoure de beaucoup encouragent, certes. Mais il y a l’occupant et ses slogans, les tickets de rationnement, les dénonciations, ces gens mis dans des wagons de marchandises pour les emmener dans des endroits dont personne n’ose parler, ou encore ces otages qu’on fusille en représailles d’actes terroristes.
Les enfants de la Résistance est une bande dessinée de Benoît Ers et Vincent Dugomier qui suit parfaitement et clairement les différentes étapes de la Seconde guerre mondiale. Elle se veut à la fois didactique et divertissante. La recette fonctionne à merveille. Parce que la documentation est précise, que les personnages sont parfaitement écrits, que le lecteur n’est pas particulièrement ménagé. Il découvre de manière intelligente ce qu’il y a eu de plus terrible mais aussi de plus grand dans ce conflit. Suspens, émotions et surprises se mêlent avec aisance dans ce Village français pour les plus jeunes. Tout le monde devrait cependant s’attarder sur ces œuvres dont il faut saluer la précision historique dans le scénario comme dans les dessins. Chaque tome est suivi d’un dossier « pour en savoir plus ». Passionnant de bout en bout !
Le tome 6 :
