Peau d’Âne et la princesse qui pue-du-bec

Peau d’Âne vit dans une cabane au fond des bois avec sa peau de bête sur le dos. Comme toute princesse en devenir, elle a une marraine qui se trouve être une fée, « elle est super jolie, elle scintille comme une étoile ». Un jour, cependant, celle-ci arrive chargée d’un cartable, de cahiers et de crayons. Là, elle paraît bien moins sympathique à Peau d’Âne. Elle doit désormais aller à l’école, à pied en plus ! Elle sera avec les autres princesses : Princesse au petit pois, Blanche-Neige, Raiponce, Shéhérazade, Cendrillon et la terrible Boucles-parfaites. Cette dernière mène en effet la vie dure aux jeunes filles qui sont scolarisées avec elle. Peau d’Âne est rapidement victime de ce que le lecteur appelle du harcèlement. Elle prend alors l’importante décision de ne pas se laisser faire. Sauf qu’il ne faudrait pas qu’à son tour elle devienne un bourreau…

Voilà une façon assez originale de parler d’un sujet relativement fréquent dans les lectures pour la jeunesse. Dès son titre, Peau d’Âne et la princesse qui pue-du-bec, s’annonce inspiré et décalé. C’est frais et cela fait beaucoup de bien ! Stéphane Botti joue avec des personnages culte et leurs particularités pour écrire un conte moderne et drôle mais pas moins enrichissant. Un conte qui évoque aussi toute la concurrence qu’il peut y avoir entre les petites (pas toujours) filles. Publié aux éditions Magnard Jeunesse, ce texte regorge de bonnes idées et entraîne dans de très bons moments de lecture. À partir de 8 ans.

Peau d’Âne et la princesse qui pue-du-bec

Présentation de l’éditeur :
Peau d’Âne vit dans la forêt, isolée et bien tranquille, quand sa marraine fée lui annonce que, par décret royal, elle doit aller à l’école. Peau d’Âne est très fâchée, d’autant plus qu’elle doit faire des kilomètres et des kilomètres à travers bois pour y arriver… Elle a bien raison, car ce qu’elle va y découvrir fait un peu froid dans le dos ! Toutes les petites princesses des contes les plus renommés y sont au complet : Shéhérazade, la Princesse au Bois dormant, Cendrillon, Blanche-Neige, Raiponce, la Princesse aux Boucles parfaites… Dans la cour de récré, c’est à celle qui sera la plus chipie, la plus méchante et cassante… Leur maîtresse, la mère L’Oye, a beau les faire travailler sur les Contes de petites filles très malignes, tout ce joli monde n’en tire aucune leçon. Et Peau d’Âne devient rapidement le souffre-douleur de la Princesse aux Boucles parfaites, qui mène la danse, et de toutes ses suiveuses. Sauf que, avec sa peau d’âne sur le dos, elle n’a pas dit son dernier mot !

Peau d’Âne et la princesse qui pue-du-bec

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