Aurora Rising

Aurora Rising

2380, quelque part dans la galaxie. Tyler, jeune pilote prometteur, est impatient de former l’escadron de ses rêves. Alors qu’il sort faire un tour dans l’espace pour se calmer les nerfs avant l’Affectation, il tombe nez à nez sur un vaisseau disparu depuis des années. A bord, Aurora, une jeune fille cryogénisée depuis 200 ans… Commence pour Tyler une odyssée dangereuse où il devra protéger Aurora de ceux qui la traquent pour une raison inconnue. Et diriger une bande d’anti-héros fantasques et courageux, insolents et sarcastiques…
Et si le sort de l’humanité dépendait de sept têtes brûlées à l’humour ravageur ?

⋅ Sorti le 5 février 2020
⋅ Science-fiction

5/5 –

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je vais te dire un truc : il faut savoir qu’Illuminae des mêmes auteurs fait partie de mes sagas favorites et que si tu ne l’as pas encore lue, il faudrait. C’est urgent. Très urgent.
Du coup mes attentes étaient assez élevées pour Aurora, je me suis hypée toute seule et heureusement le résultat est vraiment là : il n’a pas été le gros coup de coeur comme leur saga précédente, mais difficile de faire mieux.

Cette défaite est une victoire.

Côté intrigue on est sur de la SF, en 2380 plus précisément, et on est balancés dans l’académie Aurora qui forme des jeunes adultes à tenir différents rôles : pilotes, médecins… Jusque là rien de bien original dans ce genre, mais l’histoire s’éloigne ensuite un peu de tout ça pour se frayer son propre chemin dans la forêt de la SF. On retrouve certains éléments comme les bagarres épiques dans l’espace, mais d’autres sont assez innovants et j’ai été agréablement surprise par l’ensemble. Le milieu du livre est un peu plus lent mais nécessaire pour la mise en place de la suite de l’histoire, qui contient son lot de plot twists, révélations et BAGARRES parce qu’on aime voir nos persos favoris se prendre des grandes claques, non ? J’ai paniqué à certains moments, souri à d’autres, pleuré à UN MOMENT BIEN PRECIS et c’est tout ce que demande d’un bouquin : qu’il me fasse passer par toutes les émotions possibles. Je voulais vraiment prendre mon temps avec Aurora mais bon il faut croire que mon cerveau avait juste envie de le dévorer et j’ai juste pas pu me retenir. Et vu ce qu’offre ce premier tome niveau potentiel, la suite promet de voler très haut et j’ai hâte de voir tout cet univers prendre son envol.

Il n’y a pas d’amour dans la violence.
Il n’y a pas. D’amour. Dans la violence.

Les personnages sont aussi bien divers, et s’étendent de l’elfe sexy de l’espace qui m’en a fait voir de toutes les couleurs, à la fille cryogénisée pendant 200 ans qui comprend environ 1% de ce qui se passe autour d’elle. On a aussi droit à la pilote grande gueule qui se fait remettre à sa place comme jamais, au chef d’escouade beau gosse et sa soeur jumelle beaucoup trop intelligente pour nous, à la sociopathe avérée, au mécano et son exosquelette un peu trop cool, et j’en passe… Et incroyable mais vrai, je les aime tous. Bon surtout l’elfe de l’espace parce qu’on en voit jamais, mais les personnages sont tous attachants à leur manière et je me suis vraiment liée à eux à travers leurs disputes, les situations de plus en plus pourries dans lesquelles ils tombent, et les dynamiques qui existe entre eux a fini de m’achever. Comme dit, j’ai une préférence pour l’elfe Kal et ses petits soucis de colère, mais c’est surtout celui qui m’a le plus intriguée le long du bouquin, au point qu’avoir une trilogie entière sur lui m’irait aussi. Aucun souci. J’ai aussi adoré Aurora même si j’aurais aimé voir un peu plus l’étendue de ses capacités, mais bon je me doute qu’il faut garder des éléments de surprise pour la suite. Je veux juste tout maintenant.
Le seul petit reproche que je pourrais faire, c’est la quantité de romance dans le livre. C’est souvent très suggéré mais c’est un point qui revient beaucoup dans l’histoire et qui est pas mal mis en avant, ce qui risque d’en rebuter certains.

Bref, les auteurs peuvent sortir ce qu’ils veulent, j’aimerais tout.

Merci à Casterman pour l’envoi ! 


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