Ceux que je suis de Olivier Dorchamps

Ceux que je suis de Olivier DorchampsCeux que je suis 

Olivier Dorchamps

Editions Finitude

août 2019

256 pages

J’ai hésité à écrire un article sur ce livre, appelez-ça manque d’inspiration, paresse ou fatigue, peu importe… mais je tenais, tout de même, à évoquer ce roman parce qu’il le mérite. C’est pourquoi je vous renvoie vers d’autres articles, plus étoffés que le mien.

Le père de Marwan, garagiste, vient de mourir à Clichy. Il souhaite être enterré au Maroc à Casablanca. C’est l’incompréhension. Mais Marwan et ses deux frères vont respecter cet ultime vœu, ce qui va leur permettre de connaitre un pan de la vie de leur père qui n’avait encore jamais été révélé.

J’ai beaucoup aimé ce livre, pour sa douceur, sa sensibilité, pour ce qu’il dit de la transmission et de la quête d’identité, pour son regard posé sur l’immigration, sur l’exil, pour son écriture feutrée et juste, pour sa simplicité apparente et la qualité de sa réflexion. Un premier roman tout à fait réussi.

D’autres en parlent : Joëlle, Jostein, Mimipinson, Bazaart, Nadège.

Ce jour là, grâce à mon frère jumeau, j’ai réalisé que la plus grande honte, ce n’est pas d’avoir dit ou fait quelque chose que l’on regrette. Ce n’est pas non plus l’embarras que l’on peut ressentir pour ses parents et ses origines.Non. C’est celle que l’on éprouve pour soi même. La plus grande honte c’est avoir honte de qui l’on est.

« Dans le Sahara, tu ne demandes pas à celui qui a soif d’où il vient, où il va. Tu partages ton eau avec lui parce que c’est peut-être lui qui te protégera de son manteau quand le vent de sable se lèvera. »

Je regrette simplement que cette maison d’édition ait laissé passer trop de fautes d’orthographe ou de frappe.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois