La série Teenage Mutant Ninja Turtles arrive à son numéro 100, l'occasion pour IDW Publishing de fêter ça, d'abord avec la fin d'une saga très ambitieuse pour Tom Waltz au scénario et Dave Wachter et Michael Dialynas aux dessins mais, aussi, en bouleversant l'univers de la série.

Le récit est éclaté en plusieurs intrigues qui viennent à s'entrechoquer d'une bien belle manière dans ce dernier épisode de Tom Waltz qui prend une pause bien méritée - laissant sa place à Sophie Campbell qui, on s'en doute, prendra l'intérim d'une bien belle manière.

Du coup, d'un côté nous suivons Karai, la cheffe du Foot Clan, qui vient de se faire doubler par Kitsune, enfin prête à obtenir ce qu'elle veut depuis longtemps. Pendant, ce temps-là, Splinter se prépare à tout ça. De leurs côtés, les Tortues sont séparées afin de combattre toutes les menaces qui pèsent sur la ville : entre les nouveaux Mutanimals, le Foot Clan et l'armée de Bishop, nos chevaliers d'écaille ont du fil à retordre. Et, ce n'est pas fini...

... Mais, si vous connaissez un peu la mythologie des Tortues, la covers spoilent un peu l'intérieur. Ce n'est pas dramatique puisque l'histoire ne repose pas (uniquement) sur ce point. Malheureusement, l'intérieur prend des directions assez convenues qui font que nous voyons arriver les twists finaux assez rapidement. Ce qui est assez décevant, surtout lorsqu'on n'a pas envie de voir l'un de twists se produire.

En même temps, avouons que Tom Waltz prépare le terrain à cela depuis un moment et c'est pour cela que cette fin est aussi attendue que grandiose. Encore une fois, j'ai eu du mal à avoir autant d'émotion que nécessaire parce que le scénariste est bien trop bavard mais aussi un mauvais choix de découpage sur l'avant-dernière page. Je chipote d'autant plus que de l'émotion, il y en a plein pendant tout l'épisode : Waltz referme certaines intrigues, change les relations entre les personnages et installe tranquillement la nouvelle Tortue.

Je ne suis pas le plus grand fans des deux artistes de ce numéro mais admettons qu'ils assurent complètement. Il y a des scènes grandioses et le script de Waltz les oblige à penser à des découpages bien efficaces afin de garder le rythme soutenu de l'épisode.