Il faut flinguer Ramirez

Il faut flinguer RamirezIl faut flinguer Ramirez, Acte 1 de Nicolas Petrimaux, Glénat

Pour résumer:

Et si derrière la légende du pire assassin mexicain… Se cachait le meilleur expert en aspirateurs de tous les temps ?

Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez travaille à la Robotop, une entreprise d’électroménager et l’un des fleurons industriels du coin. Employé modèle, il bosse vite, bien, et sait surtout se faire discret. Pour cause : il est muet. Sa vie bascule le jour où deux membres d’un dangereux cartel pensent reconnaître en lui l’homme qui a trahi leur organisation par le passé : Ramirez, le pire assassin que le Mexique ait jamais connu. Aussi étonnant que cela puisse paraître, sous le chapeau du nettoyeur légendaire se cacherait désormais… un expert en aspirateurs hors-pair. Et maintenant que les hommes du cartel l’ont démasqué, ils feront tout, absolument tout… pour flinguer ce fumier !

Ce que j’en pense:

Jacques Ramirez est réparateur d’aspirateur. Il vit une vie tranquille mais son train train va basculer lorsque deux mafioso pensent le reconnaître. Ne serait-ce pas le grand tueur Ramirez? Ce fumier! Commence une véritable course poursuite. Jacques ne semble pas vraiment comprendre ce qu’il lui arrive. Il échappe aux dangers sans savoir comment. Le scénario fait les vas et vient entre Jacques qui subit de multiples attaques et le groupe de mafioso qui veut absolument obtenir sa vengeance. Les rebondissements sont multiples. Il faut dire que l’ensemble est plutôt musclé. Les scènes violentes s’enchaînent. Au fur et à mesure de la lecture, le mystère s’épaissit. Jacques Ramirez est-il vraiment celui que tout le monde recherche? Au fil des pages, le voile se lève et la fin n’apparaît que comme un début de l’aventure.

Le personnage de Jacques est impénétrable. Il n’a aucune expression faciale et ne semble pas ressentir quoi que ce soit. Muet, il subit la situation plus qu’autre chose. Autour de lui, gravitent de nombreux personnages tout aussi mauvais les uns que les autres. Tous les protagonistes possèdent une certaine noirceur que chacun laisse plus ou moins apparaître.

L’ambiance qui se dégage de cette lecture fait penser aux thrillers des années 80. J’ai véritablement accroché à cet univers musclé. L’esthétique se rapproche de celle des comics. Les traits sont noirs parfois épais. Les couleurs sont très vives et tranchés. Les décors foisonnent de détails. Chaque vignette est vraiment riche. Le choix esthétique colle parfaitement au sujet abordé et contribue à cette immersion totale dans l’univers de la mafia.

Bref:

Une ambiance qui décoiffe.

Si je devais le noter:

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Un petit aperçu:

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Il faut flinguer Ramirez

Cette semaine chez Stephie


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois