Juste un peu de cendres

Juste un peu de cendres

de Thomas Day et Aurélien Police

Ashley, 17 ans, a les yeux vairons. L’un regarde le monde comme vous et moi, l’autre voit des choses terrifiantes: un grand danger pèse sur l’humanité et l’adolescente est un des rares être à pouvoir le voir. Que faire ? S’arracher l’œil, comme d’autres, en espérant que ces monstres disparaissent ? Ou combattre ?

Quand j’ai vu qu’Aurélien Police sortait un comics j’ai tout simplement sauté de joie ! J’adore cet illustrateur ! Vous l’avez certainement croisé au détour d’une couverture de roman (souvent paru chez Scrinéo comme ici et et !) et vous devez admettre que son art est juste magnifique ! Cette BD est donc un véritable régale pour les yeux et rien que pour ça, vous devez la lire !

Je ne connaissais pas le concept de slow apocalypse ou encore cosy apocalypse qui, comme son nom l’indique, qualifie les histoires de fin du monde qui n’explosent pas dans tout les sens : la vie des protagonistes ne change pas radicalement malgré la catastrophe qu’ils éprouvent. J’aime bien l’idée et ici, c’est très bien retranscrit car l’ambiance est intimiste mais aussi pesante, l’urgence et sourde, le danger mystérieux.

Juste un peu de cendres est un récit assez sombre, lent et le scénario est dense. J’ai apprécié l’utilisation de faits historiques notamment les étranges événements survenus sur l’île Roanoke et la légende Croatoan qui sont fascinants. Mais je ne sais pas si j’ai totalement adhérer à l’intrigue. Les personnages ne m’ont pas ému et leur quête se développe un peu étrangement.

Par contre, j’ai beaucoup aimé que les auteurs développent leur projet à la fin du volume et expliquent leurs motivations, inspirations et leurs ambitions : cela complète bien la lecture.

Marion

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois