Un mot sur #5

Un mot sur #5

Une saga familiale en 3 tomes de 1890 à nos jours. A chaque tome, une héroïne de la famille est mise en avant, d’abord Clémence, puis sa fille Noémie et enfin Marianne, sa petite-fille. Elles traversent chacune une période historique, mais surtout, elles sont la figure d’une avancée pour les droits de la femme.
Dans le premier tome, Clémence, obligée de faire un mariage forcé par son père, traverse la Première Guerre Mondiale et les années folles. Elle prend la décision de fuir malgré la séparation d’avec ses filles pour vivre la vie qu’elle a choisie. Elle ne cessera de lutter pour sa liberté, et ce, en dépit des difficultés et barrières rencontrées.
Dans le second tome, le lecteur, à travers les yeux de Noémie, plonge dans la Seconde Guerre Mondiale. Mariée elle aussi contre son gré, Noémie fera preuve de courage pour s’opposer aux idées fascistes de son époux et agira pour la Résistance, la liberté et le droit des femmes à être affranchie des liens paternels ou marital.
Enfin, le troisième tome déroule le destin de Marianne, et toutes les actions en faveur de la lutte pour le droits des femmes, à tous égards. C’est à mon avis le plus abouti sur ce sujet là. On y apprend beaucoup de choses sur les lois contre le viol, l’épidémie du SIDA, l’excision…
Cette saga est prenante à bien des égards, que ce soit pour la thématique féministe ou pour les aventures des héroïnes,attachantes. J’ai eu des regrets de les quitter et aurais bien voulu poursuivre un peu plus le chemin auprès d’elles.

Un mot sur #5

Une idée originale mais un traitement narratif mauvais. j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et à m’attacher aux personnages. Pour commencer, j’ai trouvé qu’il y avait un décalage entre la couverture et le récit, je m’attendais à une héroïne plus âgée, plus punchy et insolite que celle de l’histoire. Au contraire, je l’ai trouvé antipathique et agaçante à souhait, toujours à se plaindre. Idem pour les autre personnages, qui n’ont pas su me conquérir : trop clichés, pas assez naturel..
Puis le style. Là aussi, il m’a semblé trop poussif, contrefait. Il manque de spontanéité, de fraîcheur. Les expressions des ados sont trop peu originales. L’histoire peine à décoller, à trouver son rythme de croisière.
Bref, une grosse déception pour ce roman qui semblait prometteur. Il y avait longtemps que je n’avais pas lu un livre qui m’a autant déplu…. Hum, ça arrive n’est-ce pas !?

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Chouette découverte que ce duo insolite sorti tout droit de l’imagination d’Eric Senabre.
Il m’a plongé dans le mystère et les aventures avec beaucoup de force !
En lisant ces récits, j’ai eu l’impression de me retrouver dans les univers d’Agatha Christie et Arthur Conan Doyle mélangés, avec une touche de modernisme très agréable. En effet, les deux héros m’ont fait pensé à Hercule Poirot et son acolyte Hastings, mais aussi à l’autre célèbre duo de détective : Sherlock Holmes et Watson bien sur ! Quant à l’intrigue, avec sa pointe de fantastique, j’ai pensé aussitôt « au chien des Baskerville », que j’avais adoré petite ! Ainsi, donc, munies de ces références solides et légitimes, je me suis offerte un pur moment de plaisir en compagnie de ce nouveau duo prometteur, Banerjee et Carandini, sans oublier la touche féminine (et c’est là une des originalités de l’auteur) avec le personnage de Lenora, courageuse investigatrice.
L’intrigue est bien ficelée, le mystère sait planer pour mieux se dévoiler et accrocher le lecteur, la plume est vive, entraînante tout comme les actions qui s’enchainent parfaitement, pour un dénouement accompli. On y trouve une pointe très british dans l’écriture, comme le caractère des personnages d’ailleurs, et cela donne au roman un ton qui plaît à ravir.
Bref, je recommande vivement !

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois