Pour échapper à des parents toxiques, Grace, londonienne d'origine, s'est installée à Édimbourg. Elle est éditrice de romance à son compte, entourée d'amis très proches et habite un appartement qu'elle aime particulièrement. Cette vie que Grace a su créer avec force et détermination semble en tout point idéale. Il n'y manque, peut-être, qu'un petit ami aux qualités essentielles à ses yeux : compréhensif, protecteur et drôle. Tout l'opposé de son nouveau voisin, en somme. Logan, un don juan notoire, est le manager d'une boîte de nuit du quartier. Il est impoli, prétentieux, et malgré tout... terriblement séduisant.
Avis de TeaCup :
Je tiens à remercier les éditions J'ai lu pour l'envoi de ce SP.
Bon j'avais lu le début de la série y a un moment et mon coup de cœur restait pour Braden et Joss... parce que peut-être les premiers. J'ai réalisé en lisant le roman que j'ai dû en rater, la saga étant assez longue, MAIS, j'ai quand même passé un super moment avec Grace et Logan.
Déjà c'est une romance qui s'établit dans un certain laps de temps et avec une certaine retenue. J'ai beaucoup apprécié ça. L'héroïne éditrice de romances, j'ai trouvé ça assez fun, l'auteure s'applique vraiment à faire revenir les précédents couples sur ce tome de conclusion et c'est un joli travail.
Le début est très classique, peut-être même une bonne part du déroulé, mais on n'a pas d'énormissime excédent de pathos (enfin, honnêtement, il y en a, mais l'auteure aurait pu rendre ça encore tellement PIRE que ça va, on s'en sort bien). Les personnages se livrent avec beaucoup de pudeur de manière si progressive que c'est plaisant, on les suit, on attend avec eux.
Je ne mets pas de " coup de cœur " parce qu'il y a des moments où justement j'ai trouvé une accélération trop rapprochée pour un retour en arrière un peu maladroit qui manquait de fluidité du coup. Le premier rapprochement n'est pas sans intérêt on comprend pourquoi l'auteure le fait mais... je ne sais pas j'ai eu l'impression que ça aurait pu être plus... mieux amené ! Bon je ne peux pas en dire beaucoup sans tout spoiler.
La relation de Grace avec l'ado est super attachante, franchement c'est mignon, assez crédible, ça rend le personnage de l'héroïne très proche on la prend tout de suite en affection. La manière dont Logan patauge dans l'apprentissage de sa paternité tardive - bon là j'en révèle un peu sur l'intrigue, mais ça arrive assez tôt et je n'en dis pas plus, le résumé (pour une fois !) n'en déroulant pas trop.
Bon, comme pour DUBLIN STREET je regrette juste un peu le " sexe " à l'ancienne avec un côté " mâle alpha " dominant qui va être à l'origine des initiatives, que l'héroïne accueillera bien sûr avec un couinement ravie en mode " enfinnn " à croire qu'aucune femme n'a le droit de faire au premier pas (OK, OK, sur ce perso il y a une justification posée : elle n'a pas confiance en elle) mais bref, même dans l'intimité j'y vois vraiment un côté hyper... vieillot au final. Pas du fifty shade, mais quand même du héros qui parle bien cru pour faire vibrer l'héroïne parce que forcément ça va toute la choquée/émoustillée, bien sûr ! Mais bon voilà, ça reste assez annexe, pas au point de me faire tiquer comme à la grande époque de Fifty ou pas une héroïne n'était autre chose qu'une vierge obéissante et ravie d'apprendre du maître et mâle alpha ultime.
Une romance où intervient une bonne masse de personnages, un moment de lecture sans prise de tête avec quelques scènes douces, ou, au contraire, à belles tensions, qui souhaite vraiment accès sur le fait que les apparences sont parfois trompeuses. À tout niveau.
Je considérais le string rose vif enroulé autour de la main courante du palier que je partageais avec un nouveau voisin que je n'avais pas encore rencontré. Le premier aperçu que j'avais eu de lui datait de la veille au soir, quand j'avais été interrompue dans mon boulot par les gémissements aigus venus de l'appartement d'à côté.
Sa petite copine faisait du bruit pendant l'acte.
Beaucoup, beaucoup de bruit.
Malgré mon agacement, j'avais dû me résoudre à attendre la fin de leurs ébats. Ils avaient duré une éternité - je ne pouvais que les féliciter pour leur endurance - et, quand j'étais allée me mettre au lit, j'avais à peine avancé dans mon travail d'édition.
Et voilà que le string de la couineuse dégouttait depuis la rambarde où il séchait.
Atterrée de constater que ma cage d'escalier si bien entretenue ressemblait désormais à un décor de la série Shameless, je ne pouvais rien faire d'autre que contempler l'objet incriminé avec horreur.
Le déclic de la porte de mon voisin détourna subitement mon attention du sous-vêtement.
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