King of Scars

King of Scars

Parce que tu as choisi cette route. Parce que ton roi a confiance en toi. Parce que tu es assez forte pour survivre à la chute.

⋅ Publié le 18 septembre 2019
⋅ Fantasy
Résumé (attention spoilers de Grisha)

3.5/5

King of Scars était une des sorties voire la sortie que j’attendais le plus cette année, autant te dire que mes attentes étaient au maximum du maximum et la pression encore plus pour ce pauvre livre qui n’avait rien demandé… Pour le coup, il y a eu du bon et du mauvais, et je ressors de cette lecture sur ma faim.

Le principal souci avec King of Scars, ce sont les longueurs interminables pendant les trois quarts du roman : elles sont nombreuses, pas forcément intéressantes et j’ai eu l’impression d’avoir beaucoup de vide et de blabla qui ne faisait pas forcément avancer l’intrigue à un bon rythme. Le fait d’avoir un certain nombre de points de vue amplifie ce sentiment et n’aide pas à équilibrer le roman, et pour moi on alterne entre deux histoires complètement différentes dans cet ouvrage : celle de Zoya d’une part et celle de Nina d’une autre…alors que le roman est censé être sur Nikolai. Du coup oui, je suis déçue pare que revoir des personnages de Six of Crows c’est tout simplement génial, mais j’aurais voulu que l’histoire se concentre plus sur Nikolai, sa malédiction, son histoire, sur lui en fait plutôt que sur Nina par exemple qui est incroyable ici mais sa présence n’a pas d’intérêt dans ce récit (ou alors elle en aura dans le T2). En fait Nikolai sert plus de décoration dans son propre livre et ça m’a un peu agacée qu’il se fasse voler sa place aussi rapidement puisque j’adore ce personnage, et l’aspect malédiction qui lui pourrit la vie est trop vite mis de côté à mon goût. Ça se ressent aussi sur l’intrigue qui part dans tous les sens au début, et dont le dénouement laisse à désirer quand tu considères l’ensemble du livre mais aussi de la trilogie Grisha : il y avait une idée absolument géniale et la traiter jusqu’au bout aurait été une bien meilleure idée que les nombreux choix que certes certains apprécieront, mais qui agaceront d’autres (moi). Aussi, l’humour des autres livres n’est pas aussi présent ici et j’avoue qu’il m’a un peu manqué, surtout que j’avais accroché avec Nikolai grâce à ça au départ.

Comme d’habitude avec Bardugo, le point fort réside dans ses personnages : j’ai adoré Zoya du début à la fin (et ce prénom !!). C’est une battante, une grande gueule et une Grisha absolument incroyable que l’auteure nous propose et voilà je suis carrément jalouse d’elle parce qu’elle est parfaite même avec son caractère de cochon. On la découvre un peu plus en profondeur ici que dans Grisha et elle est très bien construite, on sent que l’auteure a voulu la rendre aussi géniale que possible et ça marche. J’ai déjà parlé de Nikolai en long en large et en travers mais j’espère vraiment qu’il sera plus mis en avant dans le prochain tome sinon je te jure que je vais pleurer comme un bébé…
Et enfin concernant Nina, on la découvre très différente entre SoC et KoS, mais j’ai apprécié que Bardugo la montre sous un autre jour, et lui donne une dimension beaucoup plus profonde même si j’aurais aimé la voir un peu moins (pas taper je l’aime quand même).

Bref, est-ce que King of Scars est mauvais pour autant, non, est-ce que je suis déçue oui un peu, mais je pense que l’auteure a de quoi faire une suite explosive qui va surpasser toutes mes attentes. Y a plus qu’à croiser les doigts !

PS : si vous voulez lire celui-ci, lisez Grisha et Six of Crows d’abord puisque King of Scars spoile TOUT.

Merci à Page Turners pour l’envoi !


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois