Lésions intimes par Christophe Royer

Lésions intimes par Christophe Royer

Editions Taurnada

Ebook

Paru le 12.09.2019

Quatrième de couv’ :

Nathalie Lesage, capitaine au caractère bien trempé, travaille au sein de la brigade de répression du proxénétisme. Une des branches de l’organisation « Gorgona », spécialisée dans un certain genre de soirées parisiennes, va l’amener à côtoyer un milieu où règnent la perversion et les pratiques extrêmes. Victime d’un banal accident, son enquête va prendre une tournure inattendue. Dans le même temps, le décès de son frère va l’obliger à renouer avec son passé. Tout va alors se mélanger et entraîner Nathalie vers l’inimaginable…

Mon avis :

Merci à Joël des éditions Taurnada pour ce service presse :

  • L’intrigue :

Nathalie Lesage, Capitaine de la BRP, et son collègue Félix sont en planque sur le campus d’une faculté afin de mettre la main sur un professeur membre de l’organisation Gorgona qui trafique autour du milieu du sexe, mais ils sont appelés en urgence sur une scène de crime, un homme a été retrouvé avec le gland sectionné chez une collègue en arrêt maladie, ils retrouvent sur place plusieurs dossiers de pédophiles que la criminelle en herbe voulait exécuter. La victime est un membre de Gorgona et pour ne pas mettre l’organisation en alerte, les flics vont devoir accélérer le mouvement pour trouver les dirigeants avant qu’ils ne s’envolent.

  • Trigger Warning : Pédophilie & viols

Je me dois de prévenir ceux qui pourraient être sensibles à ce genre de sujets mais les policiers que l’on suit travaillant dans le milieu des crimes sexuels et de la prostitution on aura accès à des pensées ou des conversations qui nous révèlent des affaires antérieures avec telle pratique ou telle autre, on ne se trouve pas face à quelque chose de totalement explicite et détaillé, c’est dit en passant, mais c’est suffisant pour imaginer ce qui a pu se passer.

  • Un peu dubitative :

L’auteur n’en est pas à son premier livre mais c’est la première fois qu’il tâte au genre du thriller. Dans ce genre de littérature j’aime quand le rythme est haletant, le fameux page-turner d’un Sire Cé ou la Trilogie du Mal de Chattam. J’ai mis le doigt sur ce qui me gênait dans ce livre, c’est le souci du détail mais pas celui de la scène du crime, celui de la vie courante…quand les policiers vont manger à la brasserie on va connaître le contenu du menu de l’entrée au petit café, quand Nathalie va s’installer devant un bureau on connaitra sa position exacte dans son siège jusqu’à la position des jambes, des mains, ce souci du détail casse le rythme régulièrement surtout dans la première moitié du livre, j’ai trouvé que ça avait du mal à décoller heureusement la fin améliore le ressenti général.

Au sujet de Nathalie, en ce qui concerne la voix appelée Stéphy et le trou noir au niveau de son enfance j’avais tout deviné à moins de 30 % de ma lecture, pas forcément le détail de ce qui avait pu arriver à Nathalie mais vu les sujets abordés c’était assez simple à recouper donc quand on ne se prend pas une claque à la fin d’un thriller ça participe également au fait de ressortir de ce genre de lecture en étant mitigé.

En bref, trop de détails tuent le détail, le début est un peu poussif mais le rythme est enfin trouvé en deuxième partie ce qui rattrape un peu, par contre quand on devine en quoi Nathalie peut être rattachée au sujet du livre ça casse la surprise finale, vous l’aurez compris je ressors mitigée de cette lecture.

Bonne lecture !


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