Longue est la route pour le Valhalla de Philippe Saimbert

Longue est la route pour le Valhalla de Philippe Saimbert

J’avais déjà lu et j’avais été séduite par Loin des fauves du même auteur (je mets la critique ici). J’étais cependant perplexe du ton humoristique que promettait l’auteur, très loin du style assez sérieux du précédent roman que j’avais lu.

Le protagoniste du livre se retrouve propriétaire d’une maison suite au décès de son oncle et il a un temps limité pour vendre la maison sachant que cette maison possède des animaux absolument savoureux (chat rempli de puces, perroquet bavard, âne obsédé sexuel et un cochon célibataire). J’ai apprécié principalement la manière dont l’auteur décrit la famille avec le frère bipolaire et le père inventeur génial. Même si le protagoniste est épuisé à juste titre par sa famille, on ressent une vraie cohésion et un véritable amour familial qui est agréable à lire. L’auteur ne se contente pas de reprendre le personnage éculé de l’inventeur ridicule, il le surpasse en montrant que même avec des inventions qui fonctionnent, il est possible de rater sa carrière. Cela donne un running gag efficace durant tout le roman. Évidemment, les visites avec les gens qui veulent acheter la maison contribuent à donner le sourire au lecteur car tous sont excentriques ou ont une particularité qui hélas, ne leur permet pas d’acquérir la maison rapidement. Même si je n’ai pas ri aux éclats, j’ai souri pendant tout le roman. Les personnages sont bien caractérisés, bien décrits et ne font jamais rire à leur dépens mais avec une certaine compassion pour eux.

Bref, un humour bienveillant dans un roman que j’ai eu plaisir à découvrir. Je remercie l’auteur pour ce service presse.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois