Briar Université, tome 2 : The risk, d’Elle Kennedy

Briar Université, tome 2 : The risk, d’Elle Kennedy

D’Elle Kennedy

Paru le 4 juillet 2019

Chez Hugo New Romance

432 pages

17€

Briar Université, tome 2 : The risk, d’Elle Kennedy

Brenna, la fille de l’entraîneur de l’équipe de hockey de Briar, a un caractère bien trempé. Elle ne se laisse jamais marcher sur les pieds et se fiche totalement de ce que les gens pensent d’elle.

Le problème, c’est qu’elle a besoin de l’appui de Jake Connelly, l’attaquant vedette de Harvard – l’équipe ennemie ! – pour obtenir un stage à la télévision, sur une chaîne spécialisée. Le jeune homme sexy ne lui facilite pas la tâche. Il réclame un vrai rendez-vous pour toutes les fois où il devra jouer le rôle du petit ami.

Mais sortir avec l’ennemi, aussi attirant soit-il, lui ferait prendre un gros risque…

Briar Université, tome 2 : The risk, d’Elle Kennedy

Vous le savez peut-être, la saga Off Campus est l’une de mes préférées en romance. J’ai été plus qu’heureuse d’apprendre qu’une série dérivée allait sortir, encore plus quand j’ai appris que deux des tomes seraient centrés sur Summer et Brenna, deux personnages qui m’avaient beaucoup plu dans la saga originale. Si j’avais aimé le premier tome, je n’avais pourtant pas retrouvé ce qui m’avait fait adorer Off Campus.

Dans ce deuxième tome, c’est Brenna qui est au centre, et j’avais hâte d’en savoir plus sur elle. Sa personnalité de feu promettait déjà de sacrés rebondissements, et je n’ai pas été déçue. Au contraire, le roman a bien plus de profondeur que j’imaginais.

Brenna, fille du coach de l’équipe de hockey de Briar U, compte bien réussir en tant que journaliste sportif.  Elle connaît les statistiques de tous les joueurs et équipes de hockey sur le bout des doigts et a infiniment plus de talent que certains de ses camarades. Mais quand elle doit trouver un stage, c’est la douche froide. Elle Kennedy dénonce à travers Brenna et The Risk l’intégration difficile dans le milieu du sport, où être une femme est considéré comme totalement incompatible avec une carrière. Les différends entretiens de Brenna m’ont mise hors de moi, pas seulement pour son personnage mais parce que c’était le reflet de la réalité. Cet aspect du roman, qui n’a certes rien à voir avec la romance en elle-même, a été mon préféré, le plus engagé. 

Brenna est prête à tout pour le stage de ses rêves, y compris prétendre de sortir avec l’homme le plus infernal de son entourage : Jake Connelly, champion de l’équipe d’Harvard, le plus grand adversaire de l’équipe de Briar. En somme, LA seule personne que Brenna ne peut pas fréquenter. Et bien sûr, la seule dont elle a besoin pour décrocher son stage. Si ce n’est pas un retournement de situation romancé comme on les aime 😉 Mais, même si ce n’est pas franchement surprenant, Elle Kennedy a eu le mérite de rendre l’attraction entre Jake et Brenna toute en évolution. Leur relation n’est pas précipitée. D’une certaine manière, Jake et Brenna se ressemblent. Le hockey est toute la vie de Jake. Il l’a toujours fait passer en premier et est prêt à tout pour réussir.

Mais il se retrouve maintenant à modifier ses priorités, à sa plus grande surprise. Personne ne peut résister à la tornade Brenna, pas même Jake Connelly. J’ai beaucoup aimé l’évolution de leur relation, et je les ai trouvés très mignons tous les deux.

Brenna a une relation compliquée avec son père, qui n’en reste pas moins touchante. Ni l’un ni l’autre ne sait comment communiquer. L’évolution de leur relation est le principal témoin de l’évolution de Brenna elle-même. Brenna grandit réellement dans ce roman, ce qui est un autre aspect du roman qui m’a beaucoup plu.

Le passé de Brenna est l’un des gros points d’interrogation de ce tome, et sans doute l’un des plus frustrants. On découvre son passé en même temps qu’elle se dévoile à Jake, pas à pas, pour n’avoir le fin mot de son histoire qu’une fois la conclusion du roman arrivée.

J’ai préféré ce deuxième tome au premier. L’histoire de Brenna et Jake m’a fait rire, m’a tenue en haleine du début à la fin, et c’est tout ce que j’attendais d’Elle Kennedy pour cette saga. 

extrait

— Faut faire super-gaffe quand on conduit sous la pluie, ajoute-t-il.

Elle hoche vigoureusement la tête.

— Les routes sont mouillées quand il pleut, répond-elle.

Nooon ? Sans rire ? La pluie mouille les routes ? Vite, appelez le comité du prix Nobel, nous avons un vainqueur !


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